mardi 7 octobre 2008
Aux représentants des enseignants lors du Conseil d’administration
… Vous êtes de mauvaise foi, (…) vous êtes nuls, vous êtes chiants, (…) de toutes façons, vous êtes minoritaires ! Les enseignants demandent à ce que ces propos soient inscrits dans le compte-rendu du C.A. C’est encore moi qui décide ici ! En se retournant vers les élus des parents d’élèves : C’est machiavélique, regardez entre quelles mains sont confiées vos enfants !
vendredi 18 avril 2008
mardi 15 avril 2008
Note lue aux parents d'élèves lors de la remise des récompenses du mardi 15 février 2008
Mesdames, Messieurs,
Comme vous avez pu le constater le fonctionnement du lycée Alfred Costes est perturbé depuis quelques semaines. Nous nous sommes mobilisés pour manifester notre désapprobation sur la Dotation Horaire Globale qui nous a été présentée par le rectorat et qui nous fait perdre dix postes d'enseignants sur soixante-neuf à la rentrée 2008.
Cette intervention a pour objectif de vous informer sur la réalité des perturbations subies par tous.
Depuis le 15 février, soit 7 semaines, sur les 12 jours de dysfonctionnement, 4 jours sont dus aux grèves des enseignants, le reste est causé par des fermetures administratives et/ou à des mouvements de lycéens.
Ci-dessous, le détail des jours de perturbation :
15/02 : Grève nationale des professeurs
19/02 : Grève des professeurs
18/03 : Grève des professeurs
20/03 : Grève des élèves
25/03 : Grève des élèves
27/03 : Fermeture administrative à 12h - Nuit citoyenne
28/03 : Blocus des parents
01/04 : Grève des élèves
03/04 : Fermeture administrative à 14h - Grève des élèves
04/04 : Fermeture administrative à 15h
08/04 : Graves perturbations d'éléments extérieurs - Grève des élèves
10/04 : Fermeture administrative
En dehors de ces jours, les enseignants étaient présents pour assurer les cours auprès de vos enfants. Mais certains élèves ont pu profiter de l'ambiance générale pour faire l'école buissonnière.
Comme vous avez pu le constater le fonctionnement du lycée Alfred Costes est perturbé depuis quelques semaines. Nous nous sommes mobilisés pour manifester notre désapprobation sur la Dotation Horaire Globale qui nous a été présentée par le rectorat et qui nous fait perdre dix postes d'enseignants sur soixante-neuf à la rentrée 2008.
Cette intervention a pour objectif de vous informer sur la réalité des perturbations subies par tous.
Depuis le 15 février, soit 7 semaines, sur les 12 jours de dysfonctionnement, 4 jours sont dus aux grèves des enseignants, le reste est causé par des fermetures administratives et/ou à des mouvements de lycéens.
Ci-dessous, le détail des jours de perturbation :
15/02 : Grève nationale des professeurs
19/02 : Grève des professeurs
18/03 : Grève des professeurs
20/03 : Grève des élèves
25/03 : Grève des élèves
27/03 : Fermeture administrative à 12h - Nuit citoyenne
28/03 : Blocus des parents
01/04 : Grève des élèves
03/04 : Fermeture administrative à 14h - Grève des élèves
04/04 : Fermeture administrative à 15h
08/04 : Graves perturbations d'éléments extérieurs - Grève des élèves
10/04 : Fermeture administrative
En dehors de ces jours, les enseignants étaient présents pour assurer les cours auprès de vos enfants. Mais certains élèves ont pu profiter de l'ambiance générale pour faire l'école buissonnière.
lundi 14 avril 2008
samedi 12 avril 2008
rfi nous donne la parole
- Cliquez ici pour écouter la première partie (19 min' 30)
- Cliquez ici pour écouter la seconde partie (19 min' 30)
Début de la première partie à 1 : 48. On peut écouter nos collègues et nos parents d'élèves à partir de 5 : 30 et de 16 : 55. Nous ne sommes pas dans la seconde partie, mais on peut l'écouter quand même...
jeudi 10 avril 2008
Journée de mobilisation du jeudi 10 avril 2008
En ce jour de mobilisation nationale, une assemblée générale matinale nous permet de tirer un bilan de la marche funèbre et surtout d’organiser la suite du mouvement. Des professeurs, plus ou moins engagés, prennent la parole. Espérons que le caractère national de l’évènement sera un second souffle pour des enseignants épuisés. L’opinion publique nous accuse d’utiliser les élèves, de manifester au lieu de travailler. C’est bien connu, les professeurs sont à la fois lâches et fainéants. De son côté, le recteur nous soutient quand on nous gifle, mais il semble ne pas entendre nos inquiétudes.
Dans la discussion, une controverse. Comme dans beaucoup d’autres établissements de Seine-Saint-Denis, la direction a fermé le lycée aux élèves à partir de 9h pour raison de sécurité au vu des évènements du début de la semaine. Sommes-nous grévistes alors ? À déterminer…
L’assemblée générale se termine. Les uns se préparent à partir manifester, les autres vaquent à leurs occupations. Cinq collègues ont rendez-vous avec une journaliste TV de la chaîne locale CAP24 qui souhaite faire un reportage sur notre blog. Après un café et une discussion sympathique, la journaliste se met derrière sa caméra. Les uns après les autres, nous expliquons les attentes et les objectifs de ce média.
Vers 15h, tout le monde se retrouve à la manifestation. C’est impressionnant ! Les lycéens, les enseignants et les parents sont là. La mobilisation est énorme. Ensemble, les manifestants chantent leur colère, leurs craintes et leur solidarité. Malgré quelques « couacs », l’ambiance reste joyeuse. Chacun reconnaît dans le sourire ou le regard de l’autre, la même envie : un enseignement de qualité.
Dans la discussion, une controverse. Comme dans beaucoup d’autres établissements de Seine-Saint-Denis, la direction a fermé le lycée aux élèves à partir de 9h pour raison de sécurité au vu des évènements du début de la semaine. Sommes-nous grévistes alors ? À déterminer…
L’assemblée générale se termine. Les uns se préparent à partir manifester, les autres vaquent à leurs occupations. Cinq collègues ont rendez-vous avec une journaliste TV de la chaîne locale CAP24 qui souhaite faire un reportage sur notre blog. Après un café et une discussion sympathique, la journaliste se met derrière sa caméra. Les uns après les autres, nous expliquons les attentes et les objectifs de ce média.
Vers 15h, tout le monde se retrouve à la manifestation. C’est impressionnant ! Les lycéens, les enseignants et les parents sont là. La mobilisation est énorme. Ensemble, les manifestants chantent leur colère, leurs craintes et leur solidarité. Malgré quelques « couacs », l’ambiance reste joyeuse. Chacun reconnaît dans le sourire ou le regard de l’autre, la même envie : un enseignement de qualité.
RTL parle de notre cortège
Article sur notre mobilisation
mercredi 9 avril 2008
Cortège funèbre du 9 avril 2008
14h : devant le lycée, une trentaine d'enseignants, quelques élèves et une poignée de parents d’élèves se préparent à défiler du lycée Alfred Costes jusqu’au tribunal de Bobigny. La manifestation grossit peu à peu durant notre marche : enseignants du primaire et du secondaire nous rejoignant.
15h : Arrivée devant le tribunal de Bobigny . Nous demandons à être reçus par M. Rosenczeig, président du tribunal pour enfants. Dix minutes plus tard, une délégation de quatre enseignants et deux parents d’élèves se voient le droit d’avoir un entretien avec M. Rosenczeig (impressionnant ! Si le rectorat pouvait faire aussi vite…).
Nous traversons un portique de sécurité, des couloirs glauques et une salle d’attente bondée pour enfin arriver au bureau de M. Rosenczeig.
Nous lui présentons le problème : les suppressions de postes dans notre établissement équivalent à 24 élèves minimum par classe dans toutes les matières, soit des difficultés d’enseignement pour le professeur. Les élèves ont beaucoup plus de "chance" d'être déscolarisés rapidement. Sans diplôme, ils s’ennuient dehors…
Il y aura donc plus de travail pour M. Rosenczeig.
À notre grande surprise, M. Rosenczeig ne partage pas notre avis. Et oui, M. Rosenczeig fait partie de ces gens qui pensent que l’Éducation Nationale n’est pas suffisamment efficace. Les enseignants seraient-ils incompétents ? D'ailleurs, il explique qu'il a étudié l'Anglais pendant sept ans pour n'obtenir que 1,5/20 au Bac.
La preuve est faite : nous sommes inefficaces… Et le fait de baisser nos moyens, le nombre d'enseignants et donc d’augmenter le nombre d’élèves pas classe ne le gène aucunement car il ne voit pas le rapport entre élève déscolarisé et délinquance.
Le problème est bien plus subtil pour sa part, et en terme de subtilité, M. Rosenczeig a su effectivement meubler, par son raffinement et sa finesse de pensée, un bureau triste qui reçoit à la chaîne des enfants, parfois nos anciens élèves… Nous attendons votre réponse M. Rosenczeig.
15h : Arrivée devant le tribunal de Bobigny . Nous demandons à être reçus par M. Rosenczeig, président du tribunal pour enfants. Dix minutes plus tard, une délégation de quatre enseignants et deux parents d’élèves se voient le droit d’avoir un entretien avec M. Rosenczeig (impressionnant ! Si le rectorat pouvait faire aussi vite…).
Nous traversons un portique de sécurité, des couloirs glauques et une salle d’attente bondée pour enfin arriver au bureau de M. Rosenczeig.
Nous lui présentons le problème : les suppressions de postes dans notre établissement équivalent à 24 élèves minimum par classe dans toutes les matières, soit des difficultés d’enseignement pour le professeur. Les élèves ont beaucoup plus de "chance" d'être déscolarisés rapidement. Sans diplôme, ils s’ennuient dehors…
Il y aura donc plus de travail pour M. Rosenczeig.
À notre grande surprise, M. Rosenczeig ne partage pas notre avis. Et oui, M. Rosenczeig fait partie de ces gens qui pensent que l’Éducation Nationale n’est pas suffisamment efficace. Les enseignants seraient-ils incompétents ? D'ailleurs, il explique qu'il a étudié l'Anglais pendant sept ans pour n'obtenir que 1,5/20 au Bac.
La preuve est faite : nous sommes inefficaces… Et le fait de baisser nos moyens, le nombre d'enseignants et donc d’augmenter le nombre d’élèves pas classe ne le gène aucunement car il ne voit pas le rapport entre élève déscolarisé et délinquance.
Le problème est bien plus subtil pour sa part, et en terme de subtilité, M. Rosenczeig a su effectivement meubler, par son raffinement et sa finesse de pensée, un bureau triste qui reçoit à la chaîne des enfants, parfois nos anciens élèves… Nous attendons votre réponse M. Rosenczeig.
mardi 8 avril 2008
Motion du C.A. du mardi 8 avril 2008
Objet : la Dotation Horaire Globale du lycée A. Costes après deux mois de mobilisation
Monsieur le Recteur,
Vous le savez, la situation de notre établissement est à ce jour très tendue : les élèves du lycée refusent d’aller en cours et manifestent régulièrement depuis deux semaines, les enseignants continuent à se mobiliser, des jeunes extérieurs menacent l’ensemble des adultes et des élèves de notre lycée, sans oublier l’aspect matériel. Le fonctionnement du lycée est totalement bouleversé depuis deux mois.
Parallèlement, nous regrettons que les votes et les motions du Conseil d’Administration du mardi 19 février 2008 n’aient pas été pris en compte. C’est pourquoi nous vous rappelons que :
1. Le Conseil d’Administration a voté très majoritairement contre la D.H.G. prévue pour la rentrée 2008.
2. Nous avons posé comme condition à la création de Bac Professionnel Électrotechnique en 3 ans, la création d’un C.A.P. Électrotechnique pour la rentrée 2008.
3. Nous avons sollicité à trois reprises une audience auprès de vos services afin de travailler ensemble sur la D.H.G. Vous avez reçu un dossier détaillé pour préparer cette rencontre, mais nous n’avons reçu aucune réponse de votre part.
En outre, nous attirons votre attention sur la situation extrêmement délicate des collègues enseignants titulaires, victimes d’une mesure de carte scolaire. En effet, ils doivent participer au mouvement intra-académique, alors qu’un poste de Lettres-Histoire est présent au mouvement. Nous vous demandons dès à présent, de veiller à régulariser leur situation.
Pour conclure, nous souhaitons qu’une délégation d’élus parents d’élève, d’enseignants et d’élèves soit reçue au plus vite au rectorat afin de pouvoir retravailler sur la D.H.G., d’éviter la suppression de 9,5 postes dans notre établissement et de permettre la reprise du fonctionnement correct de notre lycée.
Veuillez accepter, monsieur le Recteur, l’expression de notre haute considération.
Monsieur le Recteur,
Vous le savez, la situation de notre établissement est à ce jour très tendue : les élèves du lycée refusent d’aller en cours et manifestent régulièrement depuis deux semaines, les enseignants continuent à se mobiliser, des jeunes extérieurs menacent l’ensemble des adultes et des élèves de notre lycée, sans oublier l’aspect matériel. Le fonctionnement du lycée est totalement bouleversé depuis deux mois.
Parallèlement, nous regrettons que les votes et les motions du Conseil d’Administration du mardi 19 février 2008 n’aient pas été pris en compte. C’est pourquoi nous vous rappelons que :
1. Le Conseil d’Administration a voté très majoritairement contre la D.H.G. prévue pour la rentrée 2008.
2. Nous avons posé comme condition à la création de Bac Professionnel Électrotechnique en 3 ans, la création d’un C.A.P. Électrotechnique pour la rentrée 2008.
3. Nous avons sollicité à trois reprises une audience auprès de vos services afin de travailler ensemble sur la D.H.G. Vous avez reçu un dossier détaillé pour préparer cette rencontre, mais nous n’avons reçu aucune réponse de votre part.
En outre, nous attirons votre attention sur la situation extrêmement délicate des collègues enseignants titulaires, victimes d’une mesure de carte scolaire. En effet, ils doivent participer au mouvement intra-académique, alors qu’un poste de Lettres-Histoire est présent au mouvement. Nous vous demandons dès à présent, de veiller à régulariser leur situation.
Pour conclure, nous souhaitons qu’une délégation d’élus parents d’élève, d’enseignants et d’élèves soit reçue au plus vite au rectorat afin de pouvoir retravailler sur la D.H.G., d’éviter la suppression de 9,5 postes dans notre établissement et de permettre la reprise du fonctionnement correct de notre lycée.
Veuillez accepter, monsieur le Recteur, l’expression de notre haute considération.
jeudi 3 avril 2008
Parents, élèves, enseignants de Bobigny : Tous ensemble pour le cortège funèbre
Les projets du rectorat de Créteil pour la rentrée 2008 sont particulièrement alarmants : suppression de postes, fermetures de sections, augmentation des effectifs classe... Une telle précarisation des conditions de travail nous semble ouvrir la voie à de nouvelles explosions sociales. C’est pourquoi les enseignants du lycée Alfred Costes sont en lutte depuis 1 mois et demi. La dernière action date de jeudi dernier, où les parents d’élèves ont organisé une nuit citoyenne festive, afin de les soutenir.
Nous appelons tous les parents d’élèves du lycée Alfred Costes, ainsi que tous les collèges et lycées de Bobigny à manifester ensemble le mercredi 9 avril 2008 à partir de 14h. Nous appelons aussi tous les élèves de Bobigny, majeurs et mineurs autorisés par leurs parents à rejoindre massivement le cortège de leur établissement respectif.
Chaque cortège partira de chaque établissement participant pour se rassembler devant le tribunal de Bobigny (l’un des plus gros tribunaux pour mineurs de France). Nous voulons symboliser par cette manifestation le deuil de l’Éducation Nationale. Ces cortèges seront donc funèbres, chaque manifestant est donc invité à se présenter en noir, comme pour un enterrement.
Le Rectorat fait la sourde oreille, cette fois, c’est à la justice que l’on s’adresse !
Nous appelons tous les parents d’élèves du lycée Alfred Costes, ainsi que tous les collèges et lycées de Bobigny à manifester ensemble le mercredi 9 avril 2008 à partir de 14h. Nous appelons aussi tous les élèves de Bobigny, majeurs et mineurs autorisés par leurs parents à rejoindre massivement le cortège de leur établissement respectif.
Chaque cortège partira de chaque établissement participant pour se rassembler devant le tribunal de Bobigny (l’un des plus gros tribunaux pour mineurs de France). Nous voulons symboliser par cette manifestation le deuil de l’Éducation Nationale. Ces cortèges seront donc funèbres, chaque manifestant est donc invité à se présenter en noir, comme pour un enterrement.
Le Rectorat fait la sourde oreille, cette fois, c’est à la justice que l’on s’adresse !
La coordination Parents /Enseignants du Lycée Alfred Costes
Manifestation lycéenne du jeudi 3 avril 2008
Les cris retentissent haut et fort, les banderoles sont brandies, les slogans sont travaillés: les lycéens sont dans la rue ce jeudi 3 avril. Ils sont nombreux et viennent de toute l'Ile-de-France mais restent organisés afin d'éviter tout dérapage. La colère monte et cela se sent dans la détermination affichée par nos élèves: Le lycée Alfred Costes est bien représenté, une petite centaine d'élèves, encadrée par quelques professeurs. Nos élèves crient à s'en casser la voix, ils veulent vraiment être entendus. Le parcours est long et se fait sous un soleil agréable. À l'approche du Ministère, les forces de l'ordre bloquent le passage et les lycéens se dispersent tranquillement, sereinement. Un nouvel appel au rassemblement des lycéens est décidé pour mardi. La seule réponse visible, et bien visible, fut donc le déploiement considérable des forces de l'ordre. Cependant, le message des lycéens est clair et motivé: il faut faire bouger les choses, intelligemment.
Article sur notre mobilisation
mercredi 2 avril 2008
Les élèves de Costes commencent à s’organiser
Aujourd’hui des délégués élèves ont demandé à M. Sochan, le proviseur, à organiser une assemblée générale réunissant tous les délégués élèves de l’établissement. M. Sochan a accepté.
Pendant une heure, les délégués élèves ont débattu de leur mobilisation. Ils ont décidé de rejoindre le mouvement national lycéen, en participant à la manifestation de demain, jeudi 3 avril à 14h00 au métro Luxembourg.
Ils ont aussi invité les enseignants du lycée à les accompagner pour éviter tout débordement.
Pendant une heure, les délégués élèves ont débattu de leur mobilisation. Ils ont décidé de rejoindre le mouvement national lycéen, en participant à la manifestation de demain, jeudi 3 avril à 14h00 au métro Luxembourg.
Ils ont aussi invité les enseignants du lycée à les accompagner pour éviter tout débordement.
Article sur notre mobilisation
mardi 1 avril 2008
La carte de France des postes supprimés
lundi 31 mars 2008
NOUS DEMANDONS DES POSTES ! PAS DES LEÇONS DE MORALE !
En guise de réponse au bout de trois semaines de mobilisations, le service de communication du rectorat vient d’envoyer aux fédérations de parents d’élèves un stupéfiant communiqué dans lequel il s’attache à minimiser l’ampleur du mouvement, circonscrit selon lui à une « minorité d’établissements ».
On peut se demander pourquoi le service de communication du rectorat prend la peine de rédiger un tel communiqué pour si peu ?
Et pourquoi un tel déploiement de forces de l’ordre vendredi 21 mars devant un rectorat où l’on n’attendait quasiment personne ? Le silence sur les élèves « légèrement choqués » selon la presse après l’intervention policière est-il un blanc-seing ?
Dans son communiqué, le service de presse du rectorat évoque la question du bac pro trois ans en citant des chiffres qui n’ont jamais été donnés au cours du groupe de travail précédant le CTPA, ce qui en dit long sur la qualité du dialogue social. Il n’hésite pas à mettre en avant « l’intérêt des élèves » pour justifier cette réforme. Mais comment une année de formation en moins, c’est-à-dire 850 heures de cours dont 650 heures de pratique professionnelle peut-elle s’inscrire dans « l’intérêt des élèves ? » Ceux-ci ont-ils été consultés ? La FCPE, qui demande depuis un mois une audience au recteur de Créteil, notamment sur cette question, s’étonne de ne jamais avoir pas eu de réponse.
Sur les conditions de la rentrée à venir, le service de communication du rectorat semble trouver la situation tout à fait satisfaisante et assure que celle-ci se déroulera dans des conditions « normales », avec un taux d’encadrement en légère augmentation par rapport au nombre d’élèves et sans dire un mot des suppressions de postes, qui sont pourtant astronomiques. Il annonce même en moyenne « un professeur pour dix élèves » ! Que l’on nous explique comment il peut y avoir un professeur pour 10 élèves, quand dans les collèges on frôle souvent les trente élèves par classe et que dans les lycées les effectifs sont bien supérieurs encore ?
Qu'on nous explique également les difficultés du rectorat pour assurer les remplacements, au point de faire appel aux retraités, invités à revenir faire des vacations.
Comment expliquer aussi le taux de grévistes du 18 mars ? Comment expliquer la colère des parents et des lycéens ? Avons-nous décidément tous rêvé ? Les suppressions de postes annoncées dans les CA seraient-elles une vue de l’esprit ? Les chiffres des DHG, communiqués par le rectorat lui-même seraient-ils faux ? Le recteur sait-il seulement comment fonctionnent les établissements ? Connaît-il un peu les personnels, les élèves ? Sait-il dans quel contexte social ils évoluent ? Par moments, c’est à se demander s’il se trouve dans la même académie que nous.
Alors que la suppression des postes initialement prévue au budget s'élève à 637, l'addition des documents du CTPA et des CTPD fournis par le rectorat pour les collèges et les lycées fait même apparaître un chiffre bien superieur, avec près de 900 postes en moins pour notre académie !
Le service de communication du rectorat nie la réalité des mobilisations comme il a nié leurs causes. Pire, il porte des accusations graves et diffamatoires envers les personnels, dénonçant des « tentatives d’instrumentalisation des élèves » qui s’appuieraient sur « des slogans mensongers » ou encore des « pressions » pour « dissuader » les enseignants qui le souhaitent de prendre davantage d’heures supplémentaires ! Il laisse aussi entendre que les personnels sortiraient de leur devoir de neutralité pour pousser volontairement les élèves dans la rue, voire dans des actions délictueuses. Il s’attache enfin à discréditer l’ensemble d’une mobilisation collective et responsable à cause de quelques casseurs. Ces accusations sont méprisantes envers les personnels, mais aussi envers les lycéens et leurs représentants, jugés incapables de réfléchir et d’agir par eux-mêmes. Elles font fi des revendications des parents.
Elles sont inacceptables pour les personnels grévistes et leurs organisations syndicales, présentés comme des adultes irresponsables alors qu’ils s’attachent toujours à rester auprès des élèves dans les manifestations afin de prévenir les débordements, comme on a pu encore le constater le 21 mars devant le rectorat.
Le recteur reprend-il à son compte les termes de son service de communication ? Est-il prêt à en assumer toutes les dérives pour ternir l’image d’un mouvement de protestation ? Si tel était le cas on ne pourrait que déplorer que le premier représentant de l’Etat dans l’académie, qui prône dialogue social, respect du paritarisme et transparence, soit si éloigné des valeurs auxquelles il se réfère.
Dans leurs positions, la FCPE, le SNES, le SNEP et le SNUEP ont toujours fait preuve de décence en respectant la réalité des faits et en s’appuyant, dans leur analyses, sur les documents fournis par l’administration.
Il incombe au recteur d’entendre les revendications des parents, des élèves et des personnels afin que les conditions de rentrée s’améliorent, faute de quoi il devra assumer les conséquences de l’amplification du mouvement, les perturbations dans les établissements, consécutives à sa politique, et la colère de tous ceux qu’il a poussés à bout.
FCPE 77 - FCPE 93 - FCPE 94
SNES/FSU CRÉTEIL - SNEP/FSU CRÉTEIL - SNUEP/FSU CRÉTEIL
On peut se demander pourquoi le service de communication du rectorat prend la peine de rédiger un tel communiqué pour si peu ?
Et pourquoi un tel déploiement de forces de l’ordre vendredi 21 mars devant un rectorat où l’on n’attendait quasiment personne ? Le silence sur les élèves « légèrement choqués » selon la presse après l’intervention policière est-il un blanc-seing ?
Dans son communiqué, le service de presse du rectorat évoque la question du bac pro trois ans en citant des chiffres qui n’ont jamais été donnés au cours du groupe de travail précédant le CTPA, ce qui en dit long sur la qualité du dialogue social. Il n’hésite pas à mettre en avant « l’intérêt des élèves » pour justifier cette réforme. Mais comment une année de formation en moins, c’est-à-dire 850 heures de cours dont 650 heures de pratique professionnelle peut-elle s’inscrire dans « l’intérêt des élèves ? » Ceux-ci ont-ils été consultés ? La FCPE, qui demande depuis un mois une audience au recteur de Créteil, notamment sur cette question, s’étonne de ne jamais avoir pas eu de réponse.
Sur les conditions de la rentrée à venir, le service de communication du rectorat semble trouver la situation tout à fait satisfaisante et assure que celle-ci se déroulera dans des conditions « normales », avec un taux d’encadrement en légère augmentation par rapport au nombre d’élèves et sans dire un mot des suppressions de postes, qui sont pourtant astronomiques. Il annonce même en moyenne « un professeur pour dix élèves » ! Que l’on nous explique comment il peut y avoir un professeur pour 10 élèves, quand dans les collèges on frôle souvent les trente élèves par classe et que dans les lycées les effectifs sont bien supérieurs encore ?
Qu'on nous explique également les difficultés du rectorat pour assurer les remplacements, au point de faire appel aux retraités, invités à revenir faire des vacations.
Comment expliquer aussi le taux de grévistes du 18 mars ? Comment expliquer la colère des parents et des lycéens ? Avons-nous décidément tous rêvé ? Les suppressions de postes annoncées dans les CA seraient-elles une vue de l’esprit ? Les chiffres des DHG, communiqués par le rectorat lui-même seraient-ils faux ? Le recteur sait-il seulement comment fonctionnent les établissements ? Connaît-il un peu les personnels, les élèves ? Sait-il dans quel contexte social ils évoluent ? Par moments, c’est à se demander s’il se trouve dans la même académie que nous.
Alors que la suppression des postes initialement prévue au budget s'élève à 637, l'addition des documents du CTPA et des CTPD fournis par le rectorat pour les collèges et les lycées fait même apparaître un chiffre bien superieur, avec près de 900 postes en moins pour notre académie !
Le service de communication du rectorat nie la réalité des mobilisations comme il a nié leurs causes. Pire, il porte des accusations graves et diffamatoires envers les personnels, dénonçant des « tentatives d’instrumentalisation des élèves » qui s’appuieraient sur « des slogans mensongers » ou encore des « pressions » pour « dissuader » les enseignants qui le souhaitent de prendre davantage d’heures supplémentaires ! Il laisse aussi entendre que les personnels sortiraient de leur devoir de neutralité pour pousser volontairement les élèves dans la rue, voire dans des actions délictueuses. Il s’attache enfin à discréditer l’ensemble d’une mobilisation collective et responsable à cause de quelques casseurs. Ces accusations sont méprisantes envers les personnels, mais aussi envers les lycéens et leurs représentants, jugés incapables de réfléchir et d’agir par eux-mêmes. Elles font fi des revendications des parents.
Elles sont inacceptables pour les personnels grévistes et leurs organisations syndicales, présentés comme des adultes irresponsables alors qu’ils s’attachent toujours à rester auprès des élèves dans les manifestations afin de prévenir les débordements, comme on a pu encore le constater le 21 mars devant le rectorat.
Le recteur reprend-il à son compte les termes de son service de communication ? Est-il prêt à en assumer toutes les dérives pour ternir l’image d’un mouvement de protestation ? Si tel était le cas on ne pourrait que déplorer que le premier représentant de l’Etat dans l’académie, qui prône dialogue social, respect du paritarisme et transparence, soit si éloigné des valeurs auxquelles il se réfère.
Dans leurs positions, la FCPE, le SNES, le SNEP et le SNUEP ont toujours fait preuve de décence en respectant la réalité des faits et en s’appuyant, dans leur analyses, sur les documents fournis par l’administration.
Il incombe au recteur d’entendre les revendications des parents, des élèves et des personnels afin que les conditions de rentrée s’améliorent, faute de quoi il devra assumer les conséquences de l’amplification du mouvement, les perturbations dans les établissements, consécutives à sa politique, et la colère de tous ceux qu’il a poussés à bout.
FCPE 77 - FCPE 93 - FCPE 94
SNES/FSU CRÉTEIL - SNEP/FSU CRÉTEIL - SNUEP/FSU CRÉTEIL
Article sur notre nuit citoyenne
vendredi 28 mars 2008
Article sur notre nuit citoyenne
RTL parle de notre nuit citoyenne
France 2 parle de notre nuit citoyenne
Réveil au lycée
La nuit citoyenne fraîchement tombée a laissé place à une matinée plutôt mouvementée devant le lycée. En effet, dès 7h30, les parents ont bloqué l’entrée de l’établissement empêchant l’accès aux élèves. Cependant, cela ne s’est pas déroulé sans communication (leitmotiv propre à notre mouvement). Les parents ont expliqué, une nouvelle fois, les raisons de cette action, non seulement devant les élèves, mais également devant un parterre de journalistes spécialement dépêchés.
Cette matinée, rondement menée, s’est clôturée par une réunion entre parents et enseignants. Cette concentration a permis de rédiger une lettre au Recteur et de réfléchir sur la suite à donner à ce mouvement qui s’amplifie.
Cette matinée, rondement menée, s’est clôturée par une réunion entre parents et enseignants. Cette concentration a permis de rédiger une lettre au Recteur et de réfléchir sur la suite à donner à ce mouvement qui s’amplifie.
jeudi 27 mars 2008
Mobilisation festive
La salle des profs déborde…
La victoire est au bout du paquet de chips
L’Orangina coule à flots…
Le sourire ravi de Kamel nous remplit de joie : nous l’attendions, il est arrivé. À ses côtés, Johann a la frite, Anne-Marie a la chips, Céline a la galette, Cedrick tire un penalty sur le Coca tandis que d’un air angoissé, Alex craquotte des chips… Jean-Luc, parent d’élève, domine de trois têtes la petite Karine. Nos propos semblent dépasser Anne, une mère solidaire de la cause.
Instantanés d’une nuit citoyenne dans un lycée de banlieue qui risque de faire les frais d’une politique médiocre qui se focalise sur les chiffres et oublie l’essentiel, l’humain, à savoir 576 élèves parmi lesquels :
- Amal qui écrit des poèmes somptueux,
- Arezki qui est obligé de gagner sa vie tout en préparant le Bac,
- Duckenson qu’une ambulance amène tous les matins,
- Hugo qui est arrivé l’année dernière après avoir fui la guerre au Congo…
Tous ceux qui chaque jour sont présents en cours, ou encore ceux qui, souvent absents, considèrent pourtant le lycée comme un refuge, un lieu de vie où ils trouvent toujours quelqu’un qui leur affirme qu’ils existent et qu’ils ont leur place dans la société.
mercredi 26 mars 2008
Des képis devant nos lycées
Ce matin, sept heures trente. Nous arrivons au lycée, dans le froid glacial de ce printemps qui s'attarde à caresser l'hiver et, surprise, des képis bleus sont alignés devant la grille du lycée. Et voilà que cahin-caha, certains d'entre nous auront travaillé sous la haute protection des forces de l'ordre...
Depuis quelques jours, le ton monte, on nous menace d'appeler les forces de l'ordre en renfort si nous maintenons notre nuit citoyenne.
Nous serions délogés, manu militari ?
Nous serions bombes-lacrymogénéisés ?
Nous serions flash-ballisés ?
Que se passe-t-il dans notre pays ?
Quelques revendications, une poignée de lycéens dans les rues, des dégradations - totalement condamnables - dans un ou deux lycées, et voilà que l'on nous sortirait l'artillerie lourde ? Ou peut-être est-ce un désir de pousser à la faute quelques jeunes dont on sait que le képi les excite ?
Où est passé le légendaire sens de la diplomatie de notre recteur ? "Celui-là finira au Quai d'Orsay", confiait une enseignante de la Guyane, où il exerça un temps ses talents de diplomate...
Nous en sommes loin...
Jeudi soir, des parents responsables, des enseignants soucieux de l'avenir de leurs élèves, des jeunes déterminés à ne pas se laisser inscrire sur les listes déjà longues des A.N.P.E., risquent de se trouver confrontés à la troupe des hommes en bleu. Et que dira la presse aux ordres : parlera-t-elle une fois de plus de "hordes" sauvages déferlant sur Bobigny ?
Affaire à suivre
Depuis quelques jours, le ton monte, on nous menace d'appeler les forces de l'ordre en renfort si nous maintenons notre nuit citoyenne.
Nous serions délogés, manu militari ?
Nous serions bombes-lacrymogénéisés ?
Nous serions flash-ballisés ?
Que se passe-t-il dans notre pays ?
Quelques revendications, une poignée de lycéens dans les rues, des dégradations - totalement condamnables - dans un ou deux lycées, et voilà que l'on nous sortirait l'artillerie lourde ? Ou peut-être est-ce un désir de pousser à la faute quelques jeunes dont on sait que le képi les excite ?
Où est passé le légendaire sens de la diplomatie de notre recteur ? "Celui-là finira au Quai d'Orsay", confiait une enseignante de la Guyane, où il exerça un temps ses talents de diplomate...
Nous en sommes loin...
Jeudi soir, des parents responsables, des enseignants soucieux de l'avenir de leurs élèves, des jeunes déterminés à ne pas se laisser inscrire sur les listes déjà longues des A.N.P.E., risquent de se trouver confrontés à la troupe des hommes en bleu. Et que dira la presse aux ordres : parlera-t-elle une fois de plus de "hordes" sauvages déferlant sur Bobigny ?
Affaire à suivre
Article sur notre mobilisation
Charlie Hebdo n°823, semaine du mercredi 26 mars 2008
Cliquez sur l'image pour l'afficher plus lisiblement
Note : Amis journalistes, il ne faut pas faire l'amalgame entre : "collègue agressé" et : "coup de feu à Alfred Costes". Ce sont deux évènements différents. Aucun professeur n'a jamais été menacé à l'arme à feu dans notre établissement. Notre mouvement est crédible et sérieux, basé sur des faits réels et suffisamment graves en soi. Attention à ne pas tomber dans une certaine quête au sensationnalisme. Merci…
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Note : Amis journalistes, il ne faut pas faire l'amalgame entre : "collègue agressé" et : "coup de feu à Alfred Costes". Ce sont deux évènements différents. Aucun professeur n'a jamais été menacé à l'arme à feu dans notre établissement. Notre mouvement est crédible et sérieux, basé sur des faits réels et suffisamment graves en soi. Attention à ne pas tomber dans une certaine quête au sensationnalisme. Merci…
mardi 25 mars 2008
Nuit citoyenne
Nous, enseignants des lycées professionnels André SABATIER et Alfred COSTES (Bobigny – 93), qui sommes mobilisés depuis le 11 mars 2008, nous vous invitons à participer à la « nuit citoyenne » organisée par les parents d'élèves dans la nuit de jeudi 27 au vendredi 28 mars. Les parents d'élèves occuperont les deux lycées à partir de 18h, et ce jusqu'au lendemain matin. Cette mobilisation des parents d'élèves est un phénomène relativement rare pour un lycée professionnel, a fortiori en Seine-Saint-Denis, et témoigne d'une réelle colère vis-à-vis de la manière dont le gouvernement traite leurs enfants.
Notre mobilisation fait suite aux nombreuses suppressions de postes d'enseignants (11 000 au niveau national dès septembre prochain) et aux menaces qui pèsent sur le métier d'enseignant (non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, rapport Pochard, projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique…).
Cela signifie une nette aggravation des conditions de travail, ainsi qu'une diminution des chances de réussite de nos élèves, lesquels vivent déjà trop souvent dans des conditions difficiles. Ainsi, contrairement à ce que prétendent les discours officiels, les problèmes des banlieues se voient traités une fois de plus par le mépris.
Concrètement, 6 postes d'enseignants seront supprimés au niveau du lycée professionnel André SABATIER et 10 postes au niveau du lycée Alfred COSTES en septembre 2008. A nos revendications, le Rectorat de Créteil fait depuis deux semaines la sourde oreille.
Ces suppressions de postes, ajoutées à la baisse des heures d'enseignement allouées par le Rectorat, auront pour conséquence la fermeture de plusieurs classes et la fin des dédoublements, ainsi qu'une diminution du nombre d'adultes encadrant les élèves. Le lycée sera donc obligé d'accepter moins de nouveaux élèves en septembre prochain. Où ces élèves iront-ils ? Le gouvernement prétend, pour justifier ces mesures, qu'il y aurait une diminution du nombre d'élèves pour des raisons d'ordre démographique. Or, d'une part, cela est tout à fait inexact en ce qui concerne notre département, et d'autre part, cette gestion comptable fallacieuse ne tient absolument pas compte des difficultés auxquelles sont de plus en plus confrontés les enseignants.
Face à de telles attaques, qui ne se battrait pas ?
Notre mobilisation fait suite aux nombreuses suppressions de postes d'enseignants (11 000 au niveau national dès septembre prochain) et aux menaces qui pèsent sur le métier d'enseignant (non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, rapport Pochard, projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique…).
Cela signifie une nette aggravation des conditions de travail, ainsi qu'une diminution des chances de réussite de nos élèves, lesquels vivent déjà trop souvent dans des conditions difficiles. Ainsi, contrairement à ce que prétendent les discours officiels, les problèmes des banlieues se voient traités une fois de plus par le mépris.
Concrètement, 6 postes d'enseignants seront supprimés au niveau du lycée professionnel André SABATIER et 10 postes au niveau du lycée Alfred COSTES en septembre 2008. A nos revendications, le Rectorat de Créteil fait depuis deux semaines la sourde oreille.
Ces suppressions de postes, ajoutées à la baisse des heures d'enseignement allouées par le Rectorat, auront pour conséquence la fermeture de plusieurs classes et la fin des dédoublements, ainsi qu'une diminution du nombre d'adultes encadrant les élèves. Le lycée sera donc obligé d'accepter moins de nouveaux élèves en septembre prochain. Où ces élèves iront-ils ? Le gouvernement prétend, pour justifier ces mesures, qu'il y aurait une diminution du nombre d'élèves pour des raisons d'ordre démographique. Or, d'une part, cela est tout à fait inexact en ce qui concerne notre département, et d'autre part, cette gestion comptable fallacieuse ne tient absolument pas compte des difficultés auxquelles sont de plus en plus confrontés les enseignants.
Face à de telles attaques, qui ne se battrait pas ?
La nuit citoyenne festive du Lycée Costes de Bobigny contre les diminutions de postes annoncées par le rectorat
En réaction à l’inertie du rectorat, aux demandes de subrogation des diminutions et suppressions de postes liées à la baisse de la Dotation Horaire Globale, les parents d’élèves du Lycée Costes, en association avec le Lycée Sabatier de Bobigny, organisent le jeudi 27 mars une nuit citoyenne festive en occupant les locaux jusqu’au matin.
Prévoyants et responsables, nous prévenons le proviseur qui avise à son tour le rectorat.
La réponse ne tarde pas à tomber, l’évacuation immédiate par les forces de Police en cas d’occupation.
Devant les manœuvres d’intimidation du rectorat, nous décidons de maintenir notre action pour faire entendre nos voix le plus pacifiquement possible. Nous invitons tous les parents avec ou sans leurs enfants, ainsi que les professeurs, à ce pique-nique nocturne en apportant leurs contributions par des plats, des boissons mais surtout leur bonne humeur.
Nous convions les médias à cette fête. Vous assisterez au nouveau concept de revendication et d’expression. Sans relais, notre action qui n’a pas de connotation politique propre ne pourra représenter la force de nos convictions. Venez et faites savoir que des parents se battent d’une manière originale pour l’avenir de tous les élèves.
Les représentants des parents d'élèves
Prévoyants et responsables, nous prévenons le proviseur qui avise à son tour le rectorat.
La réponse ne tarde pas à tomber, l’évacuation immédiate par les forces de Police en cas d’occupation.
Devant les manœuvres d’intimidation du rectorat, nous décidons de maintenir notre action pour faire entendre nos voix le plus pacifiquement possible. Nous invitons tous les parents avec ou sans leurs enfants, ainsi que les professeurs, à ce pique-nique nocturne en apportant leurs contributions par des plats, des boissons mais surtout leur bonne humeur.
Nous convions les médias à cette fête. Vous assisterez au nouveau concept de revendication et d’expression. Sans relais, notre action qui n’a pas de connotation politique propre ne pourra représenter la force de nos convictions. Venez et faites savoir que des parents se battent d’une manière originale pour l’avenir de tous les élèves.
Les représentants des parents d'élèves
vendredi 21 mars 2008
Article sur notre mobilisation
Manifestation au rectorat du vendredi 21 février 2008
Alors que les membres du Rectorat pensaient entériner les différentes mesures drastiques annoncées ces dernières semaines (suppression de postes et de classes, fin des dédoublements…), une mobilisation de taille mais surtout bruyante et organisée les attendait au pied du bâtiment vieillissant de la rue Enesco. En effet, ce vendredi 21 mars se tenait la C.T.P.A., commission chargée d’entériner les D.H.G. (Dotation Horaire Globale), source de tensions et de mobilisations des enseignants, parents et élèves. Les sifflets, les mégaphones et autres slogans résonnaient à Créteil et étaient significatifs d’un mécontentement profond et général. Un millier de personnes, une seule voix : celle du NON aux suppressions, du OUI à l’éducation. Mais il n’était pas question ce jour-là de camper devant le Rectorat mais de porter le vent de la contestation jusqu’à la Maison des syndicats, où une assemblée générale était organisée. Une marche spontanée est alors partie braver le vent, le froid… et la grêle, invitée de dernière minute. Personne ne quitta le cortège et les chants se firent plus forts et plus virulents, symbole d’abnégation et de solidarité des uns et des autres face aux dangers des mesures avancées. Le mouvement de ce vendredi 21 mars aura eu l’avantage de repousser la commission au mardi 25 mars, de montrer la solidarité grandissante de la contestation et en quelque sorte, peut-être aussi, d’annoncer le printemps…
jeudi 20 mars 2008
Réunion d'information et de mobilisation au lycée André Sabatier
Ce jeudi 20 mars 2008, au Réfectoire du Lycée André Sabatier de Bobigny, a eu lieu une réunion entre des parents d'élèves, des élèves et des enseignants des Lycées Alfred Costes et André Sabatier. A été voté le principe d'une Nuit citoyenne, afin d'inciter le Rectorat à répondre à nos revendications.
Les parents, les élèves ainsi que les enseignants se présenteront aux lycées le jeudi 27 mars 2008 à partir de 18 heures afin d'occuper les établissements. Ils y resteront jusqu'au vendredi 28 mars 2008.
Il est donc demandé :
- Aux enseignants, de faire noter sur le carnet de correspondance de leurs élèves, un message invitant parents et élèves à participer à cette Nuit citoyenne afin qu'ils se mobilisent pour l'avenir de leurs enfants et de l'Éducation Nationale (les enseignants vérifieront bien qu'il ait été signé)
- Aux élèves, parents d'élèves et enseignants, d'être nombreux à participer à cette action, dotés d'un outillage propice à l'endormissement (matelas, sac de couchage...) et de nourriture que nous partagerons dans la fraternité et la convivialité, attachés que nous sommes au Service Public de l'Enseignement Professionnel.
Des élus de la Commune de Bobigny et du Conseil Général, ainsi que des journalistes sont contactés afin de médiatiser cette action.
Concernant plus précisément les enseignants du Lycée Sabatier : une AG aura lieu demain à partir de 7 h 45 afin de déterminer quelle suite donner à notre mouvement. Une manifestation aura lieu à 10 h devant le Rectorat pendant que se tiendra la CTPA (Commission qui voudrait entériner la DHG, c'est-à-dire la suppression de postes, de classes, de dédoublements...). Il serait aussi souhaitable que l'on soit nombreux afin de trouver le meilleur moyen de mobiliser les parents d'élèves en vue de la Nuit citoyenne.
Les parents, les élèves ainsi que les enseignants se présenteront aux lycées le jeudi 27 mars 2008 à partir de 18 heures afin d'occuper les établissements. Ils y resteront jusqu'au vendredi 28 mars 2008.
Il est donc demandé :
- Aux enseignants, de faire noter sur le carnet de correspondance de leurs élèves, un message invitant parents et élèves à participer à cette Nuit citoyenne afin qu'ils se mobilisent pour l'avenir de leurs enfants et de l'Éducation Nationale (les enseignants vérifieront bien qu'il ait été signé)
- Aux élèves, parents d'élèves et enseignants, d'être nombreux à participer à cette action, dotés d'un outillage propice à l'endormissement (matelas, sac de couchage...) et de nourriture que nous partagerons dans la fraternité et la convivialité, attachés que nous sommes au Service Public de l'Enseignement Professionnel.
Des élus de la Commune de Bobigny et du Conseil Général, ainsi que des journalistes sont contactés afin de médiatiser cette action.
Concernant plus précisément les enseignants du Lycée Sabatier : une AG aura lieu demain à partir de 7 h 45 afin de déterminer quelle suite donner à notre mouvement. Une manifestation aura lieu à 10 h devant le Rectorat pendant que se tiendra la CTPA (Commission qui voudrait entériner la DHG, c'est-à-dire la suppression de postes, de classes, de dédoublements...). Il serait aussi souhaitable que l'on soit nombreux afin de trouver le meilleur moyen de mobiliser les parents d'élèves en vue de la Nuit citoyenne.
Article sur notre mobilisation
La mobilisation se poursuit en Seine-Saint-Denis
Plusieurs centaines de lycéens ont manifesté jeudi en Seine-Saint-Denis contre les suppressions de postes. 400 à 500 élèves de 5 lycées de Bobigny et Drancy ont défilé entre les deux villes dans la matinée, avant de manifester devant l'inspection d'Académie. Une douzaine d'établissements étaient encore bloqués ou perturbés, a annoncé le rectorat.
Une partie des lycéens de Seine-Saint-Denis, et des enseignants en grève, ont ensuite rejoint la manifestation organisée à Paris devant le ministère de l'Education où ont défilé 1100 lycéens et enseignants selon la police, 1700 selon la Fidl. Selon Clément Dirson, du Snes, des professeurs étaient en grève dans une vingtaine d'établissements du second degré. Le rectorat n'avait pas mesuré jeudi le taux de grévistes dans le département.
Ils sont en grève contre la réduction des moyens annoncés pour la rentrée 2008. Une grève nationale avait été organisée mardi, contre les suppressions de postes et d'heures.
France 3.fr
Une partie des lycéens de Seine-Saint-Denis, et des enseignants en grève, ont ensuite rejoint la manifestation organisée à Paris devant le ministère de l'Education où ont défilé 1100 lycéens et enseignants selon la police, 1700 selon la Fidl. Selon Clément Dirson, du Snes, des professeurs étaient en grève dans une vingtaine d'établissements du second degré. Le rectorat n'avait pas mesuré jeudi le taux de grévistes dans le département.
Ils sont en grève contre la réduction des moyens annoncés pour la rentrée 2008. Une grève nationale avait été organisée mardi, contre les suppressions de postes et d'heures.
France 3.fr
mardi 18 mars 2008
Manifestation du 18 mars à Paris
Un beau cortège et une belle surprise en fin de parcours...
Cliquer ici pour visualiser L'avis de Mouloud Achour
Cliquer ici pour visualiser L'avis de Mouloud Achour
lundi 17 mars 2008
Mobilisez-vous pour l'avenir de vos enfants !!
Suppressions de classes, fermetures de sections, disparitions de diplômes, augmentation des effectifs dans les classes, etc.
Votre enfant sera-t-il encore élève en septembre prochain ?
Réunion d'information et de mobilisation le jeudi 20 mars 2008 à 19h30 au lycée Sabatier 140 rue de la République, Bobigny.
VENEZ NOMBREUX !!!
Votre enfant sera-t-il encore élève en septembre prochain ?
Réunion d'information et de mobilisation le jeudi 20 mars 2008 à 19h30 au lycée Sabatier 140 rue de la République, Bobigny.
VENEZ NOMBREUX !!!
samedi 15 mars 2008
Compte-rendu de la rencontre avec les parents d'élèves
Samedi 15 mars, une dizaine d'enseignants du L.P. Costes retrouve les parents d'élèves élus, à l'espace Maurice Niles de Bobigny. Plusieurs enseignants du lycée Sabatier, qui connaît une situation poche, nous ont rejoints, ainsi qu'un des représentants des parents d'élèves de ce lycée. Pendant deux heures s'élabore une discussion riche et constructive. Nous évoquons notre dernier déplacement au rectorat de Créteil (le 12 mars) à l'issue duquel nous n'avons reçu aucune réponse concrète. Mobiliser les parents d'élèves nous semble indispensable pour défendre nos conditions de travail.
Les parents d'élèves des deux établissements sont invités le jeudi 20 mars à 19h30 au Lycée Sabatier.
Les parents d'élèves des deux établissements sont invités le jeudi 20 mars à 19h30 au Lycée Sabatier.
mercredi 12 mars 2008
Compte-rendu de l’audience au rectorat de l’académie de Créteil du mercredi 12 mars 2008
Participants : 4 représentants syndicaux, 16 enseignants représentant leur établissement, M. Pétrica : Directeur de cabinet du Recteur et Mme Luigi : Secrétaire générale. Il faut noter que 25 établissements étaient présents au pied du rectorat pour exprimer leur mécontentement. À l’issue de l’audience, un communiqué intersyndical fera un compte-rendu sur ce qui a été dit.
M. Pétrica a exprimé le contexte général et la philosophie de M. le Recteur qui est d’accorder une attention particulière aux audiences, d’être à l’écoute parce qu’il y a besoin d’informations. Cependant M. Pétrica insiste sur le fait que les audiences ne doivent pas perturber le dialogue entre les chefs d’établissement et les services du rectorat, qu’il s’agit aussi de laisser travailler le rectorat pour préparer la rentrée 2008. Il nous est rappelé qu’il faut éviter de dégrader le travail des services du rectorat. M. Pétrica remarque que M. le Recteur est à l’écoute de nos besoins de moyens horaires s'ils sont bien “exprimés et défendus” parce qu’il privilégie “la qualité à la quantité”.
Du point de vue des établissements, il est incohérent de défendre des moyens acquis, déjà défendus et justifiés. La remise en question de ces moyens suggère implicitement que nous sommes des “enfants gâtés” et non des pédagogues responsables. Les “horaires 93” sont adaptés à un public souvent en difficulté : faut-il les remettre en cause ?
Les représentants syndicaux ont exprimé leur soutien aux établissements et leur volonté commune, établie lors d’assemblées générales précédentes, de maintenir les postes d’enseignants menacés, de refuser la transformation d’heures postes en heures supplémentaires, de conserver les BEP et de refuser les baccalauréats professionnels en trois ans.
Il est précisé par un enseignant que statistiquement la suppression d’un tiers des heures postes sont dues à des suppressions de classe à la rentrée 2008 et deux tiers des heures supprimées sont dues à leur conversion en heures supplémentaires.
Nous avons rapporté que les enseignants, les parents d’élèves et les élèves étaient solidaires pour une mobilisation croissante.
Nous avons demandé quelle était la valeur de l’avis donné auprès de M. le Recteur par les conseils d’administration des établissements sur le baccalauréat en trois ans. Mme Luigi et M. Pétrica nous ont répondu qu’il était trop tôt pour se prononcer et que le recensement des avis n’était pas terminé. Cependant des établissements ont déjà témoigné lors d’assemblées générales que l’avis du C. A. n’était que consultatif : certains C. A. s’étant prononcés contre, le bac pro trois ans leur a quand même été imposé. La position de M. le Recteur n’a pas été exprimée.
Que cela veut-il dire de demander un avis si celui-ci n’a aucune incidence sur les prises de décision ? Est-ce un leurre ? Aux revendications des établissements qui vont toutes dans le même sens, le rectorat n’apporte pas de réponse. Nous devons “discuter” de la baisse des moyens.
Les 16 représentants enseignants ont exprimé dans le détail leur situation misérable (et le mot est faible) programmée pour la rentrée 2008.
Concernant le lycée professionnel Alfred Costes, nous avons précisé le refus du rapport Pochard, le refus des suppressions de postes, des heures supplémentaires. Aussi, nous avons insisté sur la mobilisation et la lutte qui continuera d’être menée. Suite à l’audience au rectorat ayant eu lieu avant les vacances de février lors d’une journée de grève, il nous avait été rappelé le respect de la procédure. M. Pétrica nous avait invité à faire une demande de rendez-vous sous couvert du chef d’établissement pour une commission de travail autour de la dotation horaire globale de la rentrée 2008 afin que nous exprimions nos besoins. Cette demande de rendez-vous, postée dès la rentrée, est restée sans nouvelle du rectorat. Nous avons rappelé l’attente de ce rendez-vous de travail.
Au final, nous avons eu lors de cette audience, certes une écoute attentive, mais aussi un sentiment sous-jacent de mépris, de manque de considération et de reconnaissance. Aucune réponse ne nous a été apportée.
M. Pétrica a exprimé le contexte général et la philosophie de M. le Recteur qui est d’accorder une attention particulière aux audiences, d’être à l’écoute parce qu’il y a besoin d’informations. Cependant M. Pétrica insiste sur le fait que les audiences ne doivent pas perturber le dialogue entre les chefs d’établissement et les services du rectorat, qu’il s’agit aussi de laisser travailler le rectorat pour préparer la rentrée 2008. Il nous est rappelé qu’il faut éviter de dégrader le travail des services du rectorat. M. Pétrica remarque que M. le Recteur est à l’écoute de nos besoins de moyens horaires s'ils sont bien “exprimés et défendus” parce qu’il privilégie “la qualité à la quantité”.
Du point de vue des établissements, il est incohérent de défendre des moyens acquis, déjà défendus et justifiés. La remise en question de ces moyens suggère implicitement que nous sommes des “enfants gâtés” et non des pédagogues responsables. Les “horaires 93” sont adaptés à un public souvent en difficulté : faut-il les remettre en cause ?
Les représentants syndicaux ont exprimé leur soutien aux établissements et leur volonté commune, établie lors d’assemblées générales précédentes, de maintenir les postes d’enseignants menacés, de refuser la transformation d’heures postes en heures supplémentaires, de conserver les BEP et de refuser les baccalauréats professionnels en trois ans.
Il est précisé par un enseignant que statistiquement la suppression d’un tiers des heures postes sont dues à des suppressions de classe à la rentrée 2008 et deux tiers des heures supprimées sont dues à leur conversion en heures supplémentaires.
Nous avons rapporté que les enseignants, les parents d’élèves et les élèves étaient solidaires pour une mobilisation croissante.
Nous avons demandé quelle était la valeur de l’avis donné auprès de M. le Recteur par les conseils d’administration des établissements sur le baccalauréat en trois ans. Mme Luigi et M. Pétrica nous ont répondu qu’il était trop tôt pour se prononcer et que le recensement des avis n’était pas terminé. Cependant des établissements ont déjà témoigné lors d’assemblées générales que l’avis du C. A. n’était que consultatif : certains C. A. s’étant prononcés contre, le bac pro trois ans leur a quand même été imposé. La position de M. le Recteur n’a pas été exprimée.
Que cela veut-il dire de demander un avis si celui-ci n’a aucune incidence sur les prises de décision ? Est-ce un leurre ? Aux revendications des établissements qui vont toutes dans le même sens, le rectorat n’apporte pas de réponse. Nous devons “discuter” de la baisse des moyens.
Les 16 représentants enseignants ont exprimé dans le détail leur situation misérable (et le mot est faible) programmée pour la rentrée 2008.
Concernant le lycée professionnel Alfred Costes, nous avons précisé le refus du rapport Pochard, le refus des suppressions de postes, des heures supplémentaires. Aussi, nous avons insisté sur la mobilisation et la lutte qui continuera d’être menée. Suite à l’audience au rectorat ayant eu lieu avant les vacances de février lors d’une journée de grève, il nous avait été rappelé le respect de la procédure. M. Pétrica nous avait invité à faire une demande de rendez-vous sous couvert du chef d’établissement pour une commission de travail autour de la dotation horaire globale de la rentrée 2008 afin que nous exprimions nos besoins. Cette demande de rendez-vous, postée dès la rentrée, est restée sans nouvelle du rectorat. Nous avons rappelé l’attente de ce rendez-vous de travail.
Au final, nous avons eu lors de cette audience, certes une écoute attentive, mais aussi un sentiment sous-jacent de mépris, de manque de considération et de reconnaissance. Aucune réponse ne nous a été apportée.
mardi 11 mars 2008
Appel des représentants des parents d'élèves
AUX PARENTS DES ÉLÈVES DU LYCÉE PROFESSIONNEL ALFRED COSTES
L’enseignement de nos enfants au lycée est en danger.
Les prévisions de la D.H.G. (Dotation Horaire Globale) de la rentrée 2008 est en baisse. Les conséquences directes sont les suppressions de postes d’enseignants, moins d’heures de cours en classe dédoublée et donc la baisse de la qualité de l’enseignement surtout dans les matières générales.
Le lycée a vu la qualité de l’enseignement s’améliorer grâce à ce système de demi-classe qui permet aux professeurs de mieux cerner les difficultés de nos enfants et de leur apporter des solutions individualisées. Il serait dommageable que nous laissions se perdre cet avantage qui contribue à la réussite des élèves.
L’introduction du Bac Pro 3 ans, au lieu de 4 ans actuellement, amène aussi son lot de problèmes. La suppression du B.E.P. non remplacé a des effets intrinsèques sur le nombre de postes de professeurs. C’est pourquoi nous nous battons à leurs côtés afin d’obtenir le nouveau C.A.P. en 2 ans servant de passerelle au Bac Pro 3 ans.
Les professeurs se sont déjà mobilisés et ont manifesté auprès du rectorat afin d’obtenir des réponses sur leurs inquiétudes et ont mis en place un blog pour faire connaître leurs actions.
http://mobilisation-costes.blogspot.com
Nous devons à notre tour apporter notre soutien, c’est pourquoi nous vous convions à une réunion qui se tiendra le samedi 15 mars de 10 à 12 heures à l’adresse suivante :
L’ensemble des parents d’élèves élus compte sur votre présence pour définir ensemble les moyens d’action afin de garder un enseignement de valeur à nos enfants.
L’enseignement de nos enfants au lycée est en danger.
Les prévisions de la D.H.G. (Dotation Horaire Globale) de la rentrée 2008 est en baisse. Les conséquences directes sont les suppressions de postes d’enseignants, moins d’heures de cours en classe dédoublée et donc la baisse de la qualité de l’enseignement surtout dans les matières générales.
Le lycée a vu la qualité de l’enseignement s’améliorer grâce à ce système de demi-classe qui permet aux professeurs de mieux cerner les difficultés de nos enfants et de leur apporter des solutions individualisées. Il serait dommageable que nous laissions se perdre cet avantage qui contribue à la réussite des élèves.
L’introduction du Bac Pro 3 ans, au lieu de 4 ans actuellement, amène aussi son lot de problèmes. La suppression du B.E.P. non remplacé a des effets intrinsèques sur le nombre de postes de professeurs. C’est pourquoi nous nous battons à leurs côtés afin d’obtenir le nouveau C.A.P. en 2 ans servant de passerelle au Bac Pro 3 ans.
Les professeurs se sont déjà mobilisés et ont manifesté auprès du rectorat afin d’obtenir des réponses sur leurs inquiétudes et ont mis en place un blog pour faire connaître leurs actions.
http://mobilisation-costes.blogspot.com
Nous devons à notre tour apporter notre soutien, c’est pourquoi nous vous convions à une réunion qui se tiendra le samedi 15 mars de 10 à 12 heures à l’adresse suivante :
Espace Maurice Niles
11 rue du 8 mai 1945 – 93000 Bobigny
Tramway La Ferme
1er étage
11 rue du 8 mai 1945 – 93000 Bobigny
Tramway La Ferme
1er étage
L’ensemble des parents d’élèves élus compte sur votre présence pour définir ensemble les moyens d’action afin de garder un enseignement de valeur à nos enfants.
jeudi 6 mars 2008
Article sur notre mobilisation
jeudi 28 février 2008
Soutien de la Mairie de Bobigny
Extrait de la lettre de soutien de Catherine Peyge, maire de Bobigny, aux enseignants du L.P. Alfred Costes. Cette lettre a été adressée à Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, Xavier Darcos, ministre de l’Éducation Nationale, Eliane Assassi, sénatrice de Seine-Saint-Denis et Bernard Saint-Girons, Recteur de l’académie de Créteil.
Je tiens à attirer votre attention sur la situation particulière dans laquelle se retrouve le lycée professionnel Alfred Costes de Bobigny, actuellement en conflit ouvert contre le rectorat.
En effet, suite à l’étude du projet de Dotation Horaire Globale (D.H.G.) pour la rentrée 2008-2009, la communauté éducative a tout lieu de s’inquiéter : il est prévu la suppression de 10 à 12 postes sur 65, la réduction d’horaires, l’augmentation des heures supplémentaires d’enseignement obligatoire, la fermeture de sections, l’augmentation des effectifs en classe et le passage du bac professionnel à 3 ans.
Tels sont les projets du rectorat pour un lycée pourtant classé "prévention violence" !
Cette mobilisation est à remettre dans un contexte départemental qui voit depuis plus d’une semaine un nombre croissant d’établissements passer à l’action face à une politique de rigueur touchant nombre de lycées comme à Aubervilliers, Saint-Denis, Noisy-Le-Sec, Le Blanc-Mesnil… Selon une première estimation, c’est la suppression de 240 postes qui est programmée.
Une telle précarisation des conditions de travail du monde éducatif, aux conséquences les plus délétères pour nos élèves, ne peut conduire qu’à de nouvelles explosions sociales.
Les besoins d’éducation, d’apprentissage et de formation pour nos jeunes en Seine-Saint-Denis, plus aigus peut-être qu’ailleurs avec 6000 enfants en "errance" selon la DASS, sont immenses et représentent un axe prioritaire pour la réussite de cette jeunesse en quête d’avenir.
Victor Hugo nous disait pourtant déjà au XIXe siècle : "Ouvrir une école, c’est fermer une prison". C’est un choix de société, pas un choix comptable qui se pose aux représentants de la République.
C’est la raison pour laquelle (…) je vous demande de bien vouloir intervenir (…) afin qu’aucune suppression de poste n’ait lieu dans le lycée Alfred Costes et du département. Merci de vous faire le/la "porte-parole" des revendications légitimes de l’intersyndicale des professeurs et de la F.C.P.E.
Catherine Peyge,
Bobigny, le 28 février 2008
Je tiens à attirer votre attention sur la situation particulière dans laquelle se retrouve le lycée professionnel Alfred Costes de Bobigny, actuellement en conflit ouvert contre le rectorat.
En effet, suite à l’étude du projet de Dotation Horaire Globale (D.H.G.) pour la rentrée 2008-2009, la communauté éducative a tout lieu de s’inquiéter : il est prévu la suppression de 10 à 12 postes sur 65, la réduction d’horaires, l’augmentation des heures supplémentaires d’enseignement obligatoire, la fermeture de sections, l’augmentation des effectifs en classe et le passage du bac professionnel à 3 ans.
Tels sont les projets du rectorat pour un lycée pourtant classé "prévention violence" !
Cette mobilisation est à remettre dans un contexte départemental qui voit depuis plus d’une semaine un nombre croissant d’établissements passer à l’action face à une politique de rigueur touchant nombre de lycées comme à Aubervilliers, Saint-Denis, Noisy-Le-Sec, Le Blanc-Mesnil… Selon une première estimation, c’est la suppression de 240 postes qui est programmée.
Une telle précarisation des conditions de travail du monde éducatif, aux conséquences les plus délétères pour nos élèves, ne peut conduire qu’à de nouvelles explosions sociales.
Les besoins d’éducation, d’apprentissage et de formation pour nos jeunes en Seine-Saint-Denis, plus aigus peut-être qu’ailleurs avec 6000 enfants en "errance" selon la DASS, sont immenses et représentent un axe prioritaire pour la réussite de cette jeunesse en quête d’avenir.
Victor Hugo nous disait pourtant déjà au XIXe siècle : "Ouvrir une école, c’est fermer une prison". C’est un choix de société, pas un choix comptable qui se pose aux représentants de la République.
C’est la raison pour laquelle (…) je vous demande de bien vouloir intervenir (…) afin qu’aucune suppression de poste n’ait lieu dans le lycée Alfred Costes et du département. Merci de vous faire le/la "porte-parole" des revendications légitimes de l’intersyndicale des professeurs et de la F.C.P.E.
Catherine Peyge,
Bobigny, le 28 février 2008
jeudi 21 février 2008
Assemblée générale du jeudi 21 février 2008
La journée commence par une AG à 8 heures en présence de Jean-Pierre Blanchouin de la C.G.T. Il s’agit de faire le point sur les derniers événements, en particulier la question de la Dotation Horaire Globale. Nous comprenons que cette D.H.G. correspond à une mise en rapport d’une côte grossièrement taillée avec des chiffres non actualisés et non affinés.
Ainsi, n’étant pas classés en Z.E.P. ou en zone violence – mais en "prévention" violence – malgré les incidents violents qui ont pu se produire dans notre établissement (agression d’un enseignant en 2006, largement relayée par les médias, coups de feu en 2003, un nombre significatif de conseils de discipline pour comportements violents ou dangereux), nous ne disposons d’aucun moyen supplémentaire pour l’encadrement de nos élèves. De ce fait, les arrangements internes que nous avons pu prendre en termes de dédoublements de classes paraissent être une recherche de "confort" et non pas une exigence pédagogique réelle.
N’est pas davantage prise en compte la montée de plus en plus importante d’élèves issus des S.E.G.P.A. ainsi que d’élèves présentant des handicaps : ces enfants exigent une attention particulière en termes de remise à niveau pour les uns et d’accompagnement pour les autres.
Par ailleurs, nous comprenons aussi que le nombre de sections qui ont été ouvertes dans l’établissement dans les classes de Communication Graphique, et qui vont entraîner une augmentation des effectifs en Baccalauréat Professionnel n’a pas été comptabilisé dans les propositions du Rectorat, qui se contente d’appliquer la formule suivante : "vous avez eu une section incomplète l’an dernier, nous diminuons vos heures…"
Or, il faut rappeler que les ouvertures de section en C.A.P. avaient été décidées avec le Rectorat, précisément dans le but d’alimenter les Baccalauréats professionnels.
Bien d’autres problèmes sont apparus à l’étude de cette D.H.G. proposée par le Rectorat et donc, nous avons décidé de demander à nouveau un rendez-vous au recteur et à ses collaborateurs – par la voie hiérarchique, donc sous le couvert du proviseur – pour étudier NOTRE proposition de D.H.G., qui prend, elle, en compte tous les paramètres et s’appuie sur un réel désir d’accompagnement et de soutien de nos élèves.
Nous insistons sur le fait que les plans banlieue et autres propositions du Secrétariat d’Etat à la Ville, ne sont guère appliqués quand il s’agit de passer au concret.
Poursuite du mouvement :
- Demande de rendez-vous au recteur
- Finalisation de la nouvelle D.H.G. à proposer au recteur
- Courrier au recteur : bilan et exigences pédagogiques
- Maintien du contact avec les autres établissements mobilisés
- Assemblée Générale dès le lundi de la rentrée (10 mars 2008)
Les vacances sont là, mais notre mobilisation ne faiblit pas !
Ainsi, n’étant pas classés en Z.E.P. ou en zone violence – mais en "prévention" violence – malgré les incidents violents qui ont pu se produire dans notre établissement (agression d’un enseignant en 2006, largement relayée par les médias, coups de feu en 2003, un nombre significatif de conseils de discipline pour comportements violents ou dangereux), nous ne disposons d’aucun moyen supplémentaire pour l’encadrement de nos élèves. De ce fait, les arrangements internes que nous avons pu prendre en termes de dédoublements de classes paraissent être une recherche de "confort" et non pas une exigence pédagogique réelle.
N’est pas davantage prise en compte la montée de plus en plus importante d’élèves issus des S.E.G.P.A. ainsi que d’élèves présentant des handicaps : ces enfants exigent une attention particulière en termes de remise à niveau pour les uns et d’accompagnement pour les autres.
Par ailleurs, nous comprenons aussi que le nombre de sections qui ont été ouvertes dans l’établissement dans les classes de Communication Graphique, et qui vont entraîner une augmentation des effectifs en Baccalauréat Professionnel n’a pas été comptabilisé dans les propositions du Rectorat, qui se contente d’appliquer la formule suivante : "vous avez eu une section incomplète l’an dernier, nous diminuons vos heures…"
Or, il faut rappeler que les ouvertures de section en C.A.P. avaient été décidées avec le Rectorat, précisément dans le but d’alimenter les Baccalauréats professionnels.
Bien d’autres problèmes sont apparus à l’étude de cette D.H.G. proposée par le Rectorat et donc, nous avons décidé de demander à nouveau un rendez-vous au recteur et à ses collaborateurs – par la voie hiérarchique, donc sous le couvert du proviseur – pour étudier NOTRE proposition de D.H.G., qui prend, elle, en compte tous les paramètres et s’appuie sur un réel désir d’accompagnement et de soutien de nos élèves.
Nous insistons sur le fait que les plans banlieue et autres propositions du Secrétariat d’Etat à la Ville, ne sont guère appliqués quand il s’agit de passer au concret.
Poursuite du mouvement :
- Demande de rendez-vous au recteur
- Finalisation de la nouvelle D.H.G. à proposer au recteur
- Courrier au recteur : bilan et exigences pédagogiques
- Maintien du contact avec les autres établissements mobilisés
- Assemblée Générale dès le lundi de la rentrée (10 mars 2008)
Les vacances sont là, mais notre mobilisation ne faiblit pas !
Article sur la manifestation à l'inspection académique de Bobigny
mercredi 20 février 2008
Pétition contre les heures supplémentaires
Assemblée générale du mercredi 20 février 2008
Comme convenu, une assemblée générale s'est organisée à 8h ce matin pour rendre compte du Conseil d'Administration. Un collègue d'un autre établissement, délégué syndical, profite de cette opportunité pour nous apporter son soutien et nous conseiller sur nos actions futures.
La grève n'ayant pas été votée aujourd'hui, l'ensemble des collègues décide de couper court et de reprendre leurs élèves. L'assemblée générale est reportée à midi.
Midi : 32 collègues se réunissent en salle de permanence. La délégation reçue au rectorat la veille expose brièvement le bilan de l'entrevue. Puis, les membres du C.A. entament le compte-rendu du Conseil d'Administration. Deux points essentiels devaient être votés ; ils semblent différents mais s'avèrent intimement liés : la Dotation Horaire Globale et le Bac Professionnel en 3 ans.
La D.H.G. proposée supprime 10 postes d'enseignants dans notre établissement. Comme convenu depuis le début du mouvement, la majorité des membres du C.A. a voté contre cette résolution. Une motion a été rédigée afin d'élaborer une contre-proposition adaptée aux besoins de nos élèves.
Nationalement, le Bac Professionnel en 4 ans (2 années en BEP + 2 années en Bac Pro) deviendra une formation unique en 3 ans. Pour la majorité des enseignants du lycée, comme pour la majorité des syndicats de l'éducation, cette réforme apparaît floue et inappropriée (pas de référentiels avant la rentrée prochaine, pas de mise au point précise des certifications, etc.). En revanche, le refus d'accepter un Bac Pro 3 ans en Électrotechnique pour la rentrée prochaine dans notre établissement implique concrètement la fermeture de cette section. Autrement dit, la suppression de 6 postes en plus de la D.H.G…
Devant ce dilemme, l'assemblée générale du lundi 18 février a mandaté ses représentants pour s'abstenir sur cette question. Face à la crainte d'une entaille encore plus importante dans nos effectifs, quelques enseignants publient une pétition pour la sauvegarde des postes en Électrotechnique. Au moment du vote et au vu de tous ces éléments, les membres du C.A. se sont alors solidarisés dans l'idée de préserver les postes que l'on pouvait encore sauver. La majorité a voté pour la mise en place d'un Bac Pro, en 3 ans, au LP Alfred Costes UNIQUEMENT, sous la condition de la création d'un CAP Électrotechnique. Cette motion devra figurer dans le compte-rendu officiel du Conseil d'Administration.
Finalement, avions-nous vraiment le choix ?
La grève n'ayant pas été votée aujourd'hui, l'ensemble des collègues décide de couper court et de reprendre leurs élèves. L'assemblée générale est reportée à midi.
Midi : 32 collègues se réunissent en salle de permanence. La délégation reçue au rectorat la veille expose brièvement le bilan de l'entrevue. Puis, les membres du C.A. entament le compte-rendu du Conseil d'Administration. Deux points essentiels devaient être votés ; ils semblent différents mais s'avèrent intimement liés : la Dotation Horaire Globale et le Bac Professionnel en 3 ans.
La D.H.G. proposée supprime 10 postes d'enseignants dans notre établissement. Comme convenu depuis le début du mouvement, la majorité des membres du C.A. a voté contre cette résolution. Une motion a été rédigée afin d'élaborer une contre-proposition adaptée aux besoins de nos élèves.
Nationalement, le Bac Professionnel en 4 ans (2 années en BEP + 2 années en Bac Pro) deviendra une formation unique en 3 ans. Pour la majorité des enseignants du lycée, comme pour la majorité des syndicats de l'éducation, cette réforme apparaît floue et inappropriée (pas de référentiels avant la rentrée prochaine, pas de mise au point précise des certifications, etc.). En revanche, le refus d'accepter un Bac Pro 3 ans en Électrotechnique pour la rentrée prochaine dans notre établissement implique concrètement la fermeture de cette section. Autrement dit, la suppression de 6 postes en plus de la D.H.G…
Devant ce dilemme, l'assemblée générale du lundi 18 février a mandaté ses représentants pour s'abstenir sur cette question. Face à la crainte d'une entaille encore plus importante dans nos effectifs, quelques enseignants publient une pétition pour la sauvegarde des postes en Électrotechnique. Au moment du vote et au vu de tous ces éléments, les membres du C.A. se sont alors solidarisés dans l'idée de préserver les postes que l'on pouvait encore sauver. La majorité a voté pour la mise en place d'un Bac Pro, en 3 ans, au LP Alfred Costes UNIQUEMENT, sous la condition de la création d'un CAP Électrotechnique. Cette motion devra figurer dans le compte-rendu officiel du Conseil d'Administration.
Finalement, avions-nous vraiment le choix ?
Article sur notre manifestation au rectorat
mardi 19 février 2008
Manifestation au rectorat du mardi 19 février 2008
Après plus de deux heures de manifestation bruyante, réunissant la moitié des professeurs de notre lycée, ainsi qu’une partie des collègues du lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine (94), une délégation a été reçue par le directeur du cabinet du recteur et une gestionnaire des ressources humaines de l’académie.
Conclusion après une heure d’entretien :
- La répartition horaire d’un lycée ne se gère qu’à la calculatrice !
- Le facteur humain n’est pas pris en compte.
- Les caractéristiques cognitives, sociales et culturelles de nos élèves sont ignorées.
Nos interlocuteurs ont pris note de nos revendications en stipulant que toute nouvelle négociation nécessitera désormais une audience en présence de notre proviseur.
Ce soir a lieu le conseil d'administration de notre établissement. Rendez-vous demain matin pour un compte rendu.
Conclusion après une heure d’entretien :
- La répartition horaire d’un lycée ne se gère qu’à la calculatrice !
- Le facteur humain n’est pas pris en compte.
- Les caractéristiques cognitives, sociales et culturelles de nos élèves sont ignorées.
Nos interlocuteurs ont pris note de nos revendications en stipulant que toute nouvelle négociation nécessitera désormais une audience en présence de notre proviseur.
Ce soir a lieu le conseil d'administration de notre établissement. Rendez-vous demain matin pour un compte rendu.
Communiqué de presse du mardi 19 février 2008
Bobigny le 19 février 2008
Communiqué de presse
Le lycée Alfred Costes de Bobigny (classe en zone prévention violence) se mobilise pour le maintien d’un enseignement de qualité.
Alors que le département du 93 a été, ces dernières années, le théâtre des manifestations du mal être de la jeunesse, les établissements scolaires du département doivent faire face à la plus forte suppression des postes d’enseignants de l’Île-de-France. Dans le même temps le rectorat se propose de rappeler des retraités pour assurer des cours.
Sur les 1392 postes supprimés sur la région, 637 le sont sur l’académie de Créteil, soit 46%.
Dans notre établissement ce sont : 1/6ème (soit 10) des postes qui seront supprimés à la rentrée 2008, conformément à la dotation horaire globale qui nous a été transmise par le recteur jeudi 14 février.
Cela va entraîner :
- Une surcharge des effectifs dans les classes
- Une surcharge de travail pour les enseignants par l’imposition d’heures supplémentaires
- Le non respect des engagements ministériels sur l’aide aux élèves en difficulté
- Le renvoi des contractuels qui travaillent depuis plusieurs années dans l’établissement
Les enseignants en assemblée générale le lundi 18 février ont voté la grève à l’unanimité et se rendront :
Aujourd’hui au rectorat de Créteil à 15 heures pour un rassemblement de protestation ;
Demain, mercredi 20 février à 12 heures, à l’inspection académique de Bobigny, pour un rassemblement unitaire des établissements scolaires du département du 1er et du 2nd degrés.
contact : http://mobilisation-costes.blogspot.com
courriel : lyceecostesengreve@laposte.net
Communiqué de presse
Le lycée Alfred Costes de Bobigny (classe en zone prévention violence) se mobilise pour le maintien d’un enseignement de qualité.
Alors que le département du 93 a été, ces dernières années, le théâtre des manifestations du mal être de la jeunesse, les établissements scolaires du département doivent faire face à la plus forte suppression des postes d’enseignants de l’Île-de-France. Dans le même temps le rectorat se propose de rappeler des retraités pour assurer des cours.
Sur les 1392 postes supprimés sur la région, 637 le sont sur l’académie de Créteil, soit 46%.
Dans notre établissement ce sont : 1/6ème (soit 10) des postes qui seront supprimés à la rentrée 2008, conformément à la dotation horaire globale qui nous a été transmise par le recteur jeudi 14 février.
Cela va entraîner :
- Une surcharge des effectifs dans les classes
- Une surcharge de travail pour les enseignants par l’imposition d’heures supplémentaires
- Le non respect des engagements ministériels sur l’aide aux élèves en difficulté
- Le renvoi des contractuels qui travaillent depuis plusieurs années dans l’établissement
Les enseignants en assemblée générale le lundi 18 février ont voté la grève à l’unanimité et se rendront :
Aujourd’hui au rectorat de Créteil à 15 heures pour un rassemblement de protestation ;
Demain, mercredi 20 février à 12 heures, à l’inspection académique de Bobigny, pour un rassemblement unitaire des établissements scolaires du département du 1er et du 2nd degrés.
contact : http://mobilisation-costes.blogspot.com
courriel : lyceecostesengreve@laposte.net
Assemblée générale du mardi 19 février 2008
Nous téléphonons au rectorat de l’académie de Créteil pour obtenir une audience auprès du recteur. Une de ses secrétaires nous suggère d’envoyer un mail par voie hiérarchique. Étant donné que nous n’aurons pas de réponse avant vendredi (veille des vacances), l’assemblée décide de partir manifester devant le rectorat afin d’être reçu.
Parallèlement, afin de ne pas perturber le déroulement du Bac blanc que nous nous sommes engagés à organiser, une partie des collègues (eux aussi en grève) reste dans l’établissement pour s’assurer du bon déroulement des épreuves.
Parallèlement, afin de ne pas perturber le déroulement du Bac blanc que nous nous sommes engagés à organiser, une partie des collègues (eux aussi en grève) reste dans l’établissement pour s’assurer du bon déroulement des épreuves.
lundi 18 février 2008
Assemblée générale du lundi 18 février 2008
vendredi 15 février 2008
Manifestation à Paris du vendredi 15 février 2008
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