vendredi 15 février 2008

Manifestation à Paris du vendredi 15 février 2008

Une vingtaine d'enseignants du lycée Alfred Costes, accompagnés de quelques élèves, se sont joints à la manifestation entre le R.E.R. Luxembourg et le ministère de l'Éducation Nationale, rue de Grenelle. Environs 3000 personnes étaient mobilisées dès 14h.




Lettre aux parents du vendredi 15 février 2008

Aujourd'hui, l’équipe enseignante a distribué ce courrier aux élèves à l’intention de leur parents.

A l’attention des parents,

Actuellement une grande partie des établissements de Seine Saint Denis voient leurs effectifs diminuer. Le rectorat de l’Académie de Créteil nous impose la suppression de dix postes au Lycée Alfred Costes (soit 15% de l’effectif total enseignement).

Les conséquences pour vos enfants sont dramatiques pour la qualité de leur apprentissage.

En effet, les effectifs des classes du lycée seront doublés. Les conditions d’enseignement des élèves vont se dégrader encore, les élèves en pâtiront, surtout ceux qui rencontrent des difficultés. L’augmentation des heures supplémentaires imposées aux collègues va obliger chaque enseignant à prendre en charge davantage de classes au détriment de certaines tâches.

Ce vendredi 15 février 2008, les enseignants du Lycée Alfred Costes ont décidé de se joindre à la grève académique. Nous invitons tous les élèves et les parents à nous soutenir dans cette lutte.

Les cours auront lieu normalement lundi 18 février 2008, le bac blanc sera maintenu. Mardi 19 février une réunion aura lieu (Conseil d’Administration), nous vous donnons rendez-vous mercredi 20 février pour décider de la suite du mouvement.

L’équipe enseignante d’Alfred Costes.

Les raisons de la colère

Les projets du rectorat de Créteil pour la rentrée 2008 sont particulièrement alarmants : suppression de postes, réduction d’horaires, fermetures de sections, augmentation des effectifs classe.

Pour le Lycée Professionnel Alfred Costes, cela se traduit par :

- 10 suppressions de postes d’enseignement
- Une surcharge de travail pour les enseignants par l’imposition de fait d’heures supplémentaires
- Suppression à moyen terme de la section électrotechnique
- Renvoi de contractuels
- Surcharge des effectifs en cours (par suppression des dédoublements)
- Non respect des engagements ministériels sur l’aide spécifique aux élèves en difficulté


Une telle précarisation de nos conditions de travail nous semble ouvrir la voie à de nouvelles explosions sociales.

C’est la raison de notre mobilisation actuelle.