Samedi 15 mars, une dizaine d'enseignants du L.P. Costes retrouve les parents d'élèves élus, à l'espace Maurice Niles de Bobigny. Plusieurs enseignants du lycée Sabatier, qui connaît une situation poche, nous ont rejoints, ainsi qu'un des représentants des parents d'élèves de ce lycée. Pendant deux heures s'élabore une discussion riche et constructive. Nous évoquons notre dernier déplacement au rectorat de Créteil (le 12 mars) à l'issue duquel nous n'avons reçu aucune réponse concrète. Mobiliser les parents d'élèves nous semble indispensable pour défendre nos conditions de travail.
Les parents d'élèves des deux établissements sont invités le jeudi 20 mars à 19h30 au Lycée Sabatier.
samedi 15 mars 2008
mercredi 12 mars 2008
Compte-rendu de l’audience au rectorat de l’académie de Créteil du mercredi 12 mars 2008
Participants : 4 représentants syndicaux, 16 enseignants représentant leur établissement, M. Pétrica : Directeur de cabinet du Recteur et Mme Luigi : Secrétaire générale. Il faut noter que 25 établissements étaient présents au pied du rectorat pour exprimer leur mécontentement. À l’issue de l’audience, un communiqué intersyndical fera un compte-rendu sur ce qui a été dit.
M. Pétrica a exprimé le contexte général et la philosophie de M. le Recteur qui est d’accorder une attention particulière aux audiences, d’être à l’écoute parce qu’il y a besoin d’informations. Cependant M. Pétrica insiste sur le fait que les audiences ne doivent pas perturber le dialogue entre les chefs d’établissement et les services du rectorat, qu’il s’agit aussi de laisser travailler le rectorat pour préparer la rentrée 2008. Il nous est rappelé qu’il faut éviter de dégrader le travail des services du rectorat. M. Pétrica remarque que M. le Recteur est à l’écoute de nos besoins de moyens horaires s'ils sont bien “exprimés et défendus” parce qu’il privilégie “la qualité à la quantité”.
Du point de vue des établissements, il est incohérent de défendre des moyens acquis, déjà défendus et justifiés. La remise en question de ces moyens suggère implicitement que nous sommes des “enfants gâtés” et non des pédagogues responsables. Les “horaires 93” sont adaptés à un public souvent en difficulté : faut-il les remettre en cause ?
Les représentants syndicaux ont exprimé leur soutien aux établissements et leur volonté commune, établie lors d’assemblées générales précédentes, de maintenir les postes d’enseignants menacés, de refuser la transformation d’heures postes en heures supplémentaires, de conserver les BEP et de refuser les baccalauréats professionnels en trois ans.
Il est précisé par un enseignant que statistiquement la suppression d’un tiers des heures postes sont dues à des suppressions de classe à la rentrée 2008 et deux tiers des heures supprimées sont dues à leur conversion en heures supplémentaires.
Nous avons rapporté que les enseignants, les parents d’élèves et les élèves étaient solidaires pour une mobilisation croissante.
Nous avons demandé quelle était la valeur de l’avis donné auprès de M. le Recteur par les conseils d’administration des établissements sur le baccalauréat en trois ans. Mme Luigi et M. Pétrica nous ont répondu qu’il était trop tôt pour se prononcer et que le recensement des avis n’était pas terminé. Cependant des établissements ont déjà témoigné lors d’assemblées générales que l’avis du C. A. n’était que consultatif : certains C. A. s’étant prononcés contre, le bac pro trois ans leur a quand même été imposé. La position de M. le Recteur n’a pas été exprimée.
Que cela veut-il dire de demander un avis si celui-ci n’a aucune incidence sur les prises de décision ? Est-ce un leurre ? Aux revendications des établissements qui vont toutes dans le même sens, le rectorat n’apporte pas de réponse. Nous devons “discuter” de la baisse des moyens.
Les 16 représentants enseignants ont exprimé dans le détail leur situation misérable (et le mot est faible) programmée pour la rentrée 2008.
Concernant le lycée professionnel Alfred Costes, nous avons précisé le refus du rapport Pochard, le refus des suppressions de postes, des heures supplémentaires. Aussi, nous avons insisté sur la mobilisation et la lutte qui continuera d’être menée. Suite à l’audience au rectorat ayant eu lieu avant les vacances de février lors d’une journée de grève, il nous avait été rappelé le respect de la procédure. M. Pétrica nous avait invité à faire une demande de rendez-vous sous couvert du chef d’établissement pour une commission de travail autour de la dotation horaire globale de la rentrée 2008 afin que nous exprimions nos besoins. Cette demande de rendez-vous, postée dès la rentrée, est restée sans nouvelle du rectorat. Nous avons rappelé l’attente de ce rendez-vous de travail.
Au final, nous avons eu lors de cette audience, certes une écoute attentive, mais aussi un sentiment sous-jacent de mépris, de manque de considération et de reconnaissance. Aucune réponse ne nous a été apportée.
M. Pétrica a exprimé le contexte général et la philosophie de M. le Recteur qui est d’accorder une attention particulière aux audiences, d’être à l’écoute parce qu’il y a besoin d’informations. Cependant M. Pétrica insiste sur le fait que les audiences ne doivent pas perturber le dialogue entre les chefs d’établissement et les services du rectorat, qu’il s’agit aussi de laisser travailler le rectorat pour préparer la rentrée 2008. Il nous est rappelé qu’il faut éviter de dégrader le travail des services du rectorat. M. Pétrica remarque que M. le Recteur est à l’écoute de nos besoins de moyens horaires s'ils sont bien “exprimés et défendus” parce qu’il privilégie “la qualité à la quantité”.
Du point de vue des établissements, il est incohérent de défendre des moyens acquis, déjà défendus et justifiés. La remise en question de ces moyens suggère implicitement que nous sommes des “enfants gâtés” et non des pédagogues responsables. Les “horaires 93” sont adaptés à un public souvent en difficulté : faut-il les remettre en cause ?
Les représentants syndicaux ont exprimé leur soutien aux établissements et leur volonté commune, établie lors d’assemblées générales précédentes, de maintenir les postes d’enseignants menacés, de refuser la transformation d’heures postes en heures supplémentaires, de conserver les BEP et de refuser les baccalauréats professionnels en trois ans.
Il est précisé par un enseignant que statistiquement la suppression d’un tiers des heures postes sont dues à des suppressions de classe à la rentrée 2008 et deux tiers des heures supprimées sont dues à leur conversion en heures supplémentaires.
Nous avons rapporté que les enseignants, les parents d’élèves et les élèves étaient solidaires pour une mobilisation croissante.
Nous avons demandé quelle était la valeur de l’avis donné auprès de M. le Recteur par les conseils d’administration des établissements sur le baccalauréat en trois ans. Mme Luigi et M. Pétrica nous ont répondu qu’il était trop tôt pour se prononcer et que le recensement des avis n’était pas terminé. Cependant des établissements ont déjà témoigné lors d’assemblées générales que l’avis du C. A. n’était que consultatif : certains C. A. s’étant prononcés contre, le bac pro trois ans leur a quand même été imposé. La position de M. le Recteur n’a pas été exprimée.
Que cela veut-il dire de demander un avis si celui-ci n’a aucune incidence sur les prises de décision ? Est-ce un leurre ? Aux revendications des établissements qui vont toutes dans le même sens, le rectorat n’apporte pas de réponse. Nous devons “discuter” de la baisse des moyens.
Les 16 représentants enseignants ont exprimé dans le détail leur situation misérable (et le mot est faible) programmée pour la rentrée 2008.
Concernant le lycée professionnel Alfred Costes, nous avons précisé le refus du rapport Pochard, le refus des suppressions de postes, des heures supplémentaires. Aussi, nous avons insisté sur la mobilisation et la lutte qui continuera d’être menée. Suite à l’audience au rectorat ayant eu lieu avant les vacances de février lors d’une journée de grève, il nous avait été rappelé le respect de la procédure. M. Pétrica nous avait invité à faire une demande de rendez-vous sous couvert du chef d’établissement pour une commission de travail autour de la dotation horaire globale de la rentrée 2008 afin que nous exprimions nos besoins. Cette demande de rendez-vous, postée dès la rentrée, est restée sans nouvelle du rectorat. Nous avons rappelé l’attente de ce rendez-vous de travail.
Au final, nous avons eu lors de cette audience, certes une écoute attentive, mais aussi un sentiment sous-jacent de mépris, de manque de considération et de reconnaissance. Aucune réponse ne nous a été apportée.
mardi 11 mars 2008
Appel des représentants des parents d'élèves
AUX PARENTS DES ÉLÈVES DU LYCÉE PROFESSIONNEL ALFRED COSTES
L’enseignement de nos enfants au lycée est en danger.
Les prévisions de la D.H.G. (Dotation Horaire Globale) de la rentrée 2008 est en baisse. Les conséquences directes sont les suppressions de postes d’enseignants, moins d’heures de cours en classe dédoublée et donc la baisse de la qualité de l’enseignement surtout dans les matières générales.
Le lycée a vu la qualité de l’enseignement s’améliorer grâce à ce système de demi-classe qui permet aux professeurs de mieux cerner les difficultés de nos enfants et de leur apporter des solutions individualisées. Il serait dommageable que nous laissions se perdre cet avantage qui contribue à la réussite des élèves.
L’introduction du Bac Pro 3 ans, au lieu de 4 ans actuellement, amène aussi son lot de problèmes. La suppression du B.E.P. non remplacé a des effets intrinsèques sur le nombre de postes de professeurs. C’est pourquoi nous nous battons à leurs côtés afin d’obtenir le nouveau C.A.P. en 2 ans servant de passerelle au Bac Pro 3 ans.
Les professeurs se sont déjà mobilisés et ont manifesté auprès du rectorat afin d’obtenir des réponses sur leurs inquiétudes et ont mis en place un blog pour faire connaître leurs actions.
http://mobilisation-costes.blogspot.com
Nous devons à notre tour apporter notre soutien, c’est pourquoi nous vous convions à une réunion qui se tiendra le samedi 15 mars de 10 à 12 heures à l’adresse suivante :
L’ensemble des parents d’élèves élus compte sur votre présence pour définir ensemble les moyens d’action afin de garder un enseignement de valeur à nos enfants.
L’enseignement de nos enfants au lycée est en danger.
Les prévisions de la D.H.G. (Dotation Horaire Globale) de la rentrée 2008 est en baisse. Les conséquences directes sont les suppressions de postes d’enseignants, moins d’heures de cours en classe dédoublée et donc la baisse de la qualité de l’enseignement surtout dans les matières générales.
Le lycée a vu la qualité de l’enseignement s’améliorer grâce à ce système de demi-classe qui permet aux professeurs de mieux cerner les difficultés de nos enfants et de leur apporter des solutions individualisées. Il serait dommageable que nous laissions se perdre cet avantage qui contribue à la réussite des élèves.
L’introduction du Bac Pro 3 ans, au lieu de 4 ans actuellement, amène aussi son lot de problèmes. La suppression du B.E.P. non remplacé a des effets intrinsèques sur le nombre de postes de professeurs. C’est pourquoi nous nous battons à leurs côtés afin d’obtenir le nouveau C.A.P. en 2 ans servant de passerelle au Bac Pro 3 ans.
Les professeurs se sont déjà mobilisés et ont manifesté auprès du rectorat afin d’obtenir des réponses sur leurs inquiétudes et ont mis en place un blog pour faire connaître leurs actions.
http://mobilisation-costes.blogspot.com
Nous devons à notre tour apporter notre soutien, c’est pourquoi nous vous convions à une réunion qui se tiendra le samedi 15 mars de 10 à 12 heures à l’adresse suivante :
Espace Maurice Niles
11 rue du 8 mai 1945 – 93000 Bobigny
Tramway La Ferme
1er étage
11 rue du 8 mai 1945 – 93000 Bobigny
Tramway La Ferme
1er étage
L’ensemble des parents d’élèves élus compte sur votre présence pour définir ensemble les moyens d’action afin de garder un enseignement de valeur à nos enfants.
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