Chers amis,
Vous savez que, lassée de l'agressivité du Proviseur, de ses propos sexistes et à la suite d'un courrier à moi adressé par lui, pour lequel je m'apprêtais à porter plainte auprès de la haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité, j'ai obtenu une audience à la Direction des Ressources Humaines au rectorat en mai 2008.
Depuis, je suis en disponibilité, sans salaire et sans retraite, c'est la seule solution que j'ai trouvée à ce moment pour me reconstruire après cinq années passées au LP Alfred Costes. Nous avons vu des collègues déplacés après qu'ils se sont plaint des propos racistes du proviseur, propos contre lesquels vous vous étiez mis en grève, nous avons vu des collègues harcelés, détruits, nous avons vu d'autres renvoyés dans leurs pénates, d'autres encore expédiés à l'autre bout de la Seine et Marne, nous avons vu nos collègues pleurer dans la cour, nous avons été agressés dans la salle des professeurs, humiliés devant les parents lors de la remise des prix, nous avons vu passer quatre proviseurs adjoints dont au moins deux ont fui de toute urgence une situation intenable de violence, d'incompétence. Nous avons tenté de protéger nos élèves de manipulations odieuses, nous avons réussi à protéger de très bons élèves menacés d'expulsion par l'arbitraire d'une administration vengeresse, nous avons, nous avons...
Et vous êtes encore là, aujourd'hui, debout, courageux.
samedi 13 février 2010
vendredi 12 février 2010
Au lycée cagnotte le baton sans la carotte
Voici ce que l'on peut lire sur le site de Mediapart :
Cliquer ici pour accéder à l'article sur sa page originale
La colère couvait, aujourd'hui la mobilisation des enseignants s'accentue. En particulier dans l'académie de Créteil, où 56 lycées étaient en grève ce jeudi. Un mécontentement parti du lycée Adolphe-Cherrioux à Vitry-sur-Seine, dans le Val de Marne, où un adolescent de 14 ans s'est fait agressé dans l'enceinte du lycée par des jeunes venus de l'extérieur. En grève depuis une semaine, les professeurs réclament le doublement du nombre de surveillants –actuellement 11 pour 1500 élèves. Face au danger, ils brandissent leur «droit de retrait». Déjà fragilisés par les suppressions de postes –16 000 cette année– et les réformes insatisfaisantes, le corps enseignant proteste ainsi contre la dégradation des conditions de sécurité.
Mais à la rentrée, une autre mesure phare avait également provoqué une polémique: la «classe-cagnotte». Ce dispositif, mis en place dans cette même académie de Créteil, à l'initiative de Martin Hirsch, haut-commissaire à la jeunesse alloue 2000 euros à six classes de lycées professionnels. Si l'assiduité aux cours est respectée, ce capital peut grimper jusqu'à 10 000 euros en fin d'année et servir à financer un projet pédagogique. Faire entrer de l'argent dans l'enceinte du lycée? L'idée n'avait pas séduit tout le monde et l'expérimentation se fait donc à petite échelle.
Trois établissements sont concernés par le dispositif. C'est le cas du lycée professionnel Alfred-Costes de Bobigny en Seine-Saint-Denis, classé en zone prévention violence. Et qui vient d'apprendre qu'il perdra un poste et demi en lettres-histoire à la rentrée prochaine.
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La colère couvait, aujourd'hui la mobilisation des enseignants s'accentue. En particulier dans l'académie de Créteil, où 56 lycées étaient en grève ce jeudi. Un mécontentement parti du lycée Adolphe-Cherrioux à Vitry-sur-Seine, dans le Val de Marne, où un adolescent de 14 ans s'est fait agressé dans l'enceinte du lycée par des jeunes venus de l'extérieur. En grève depuis une semaine, les professeurs réclament le doublement du nombre de surveillants –actuellement 11 pour 1500 élèves. Face au danger, ils brandissent leur «droit de retrait». Déjà fragilisés par les suppressions de postes –16 000 cette année– et les réformes insatisfaisantes, le corps enseignant proteste ainsi contre la dégradation des conditions de sécurité.
Mais à la rentrée, une autre mesure phare avait également provoqué une polémique: la «classe-cagnotte». Ce dispositif, mis en place dans cette même académie de Créteil, à l'initiative de Martin Hirsch, haut-commissaire à la jeunesse alloue 2000 euros à six classes de lycées professionnels. Si l'assiduité aux cours est respectée, ce capital peut grimper jusqu'à 10 000 euros en fin d'année et servir à financer un projet pédagogique. Faire entrer de l'argent dans l'enceinte du lycée? L'idée n'avait pas séduit tout le monde et l'expérimentation se fait donc à petite échelle.
Trois établissements sont concernés par le dispositif. C'est le cas du lycée professionnel Alfred-Costes de Bobigny en Seine-Saint-Denis, classé en zone prévention violence. Et qui vient d'apprendre qu'il perdra un poste et demi en lettres-histoire à la rentrée prochaine.
jeudi 11 février 2010
mardi 9 février 2010
Rencontre avec le DRH de l'académie de Créteil, M. Philippe Reymond
Après nous avoir entendu sur la situation explosive au lycée, le Directeur des Ressources Humaines et son équipe paraissaient au courant de la situation. Ils ont été à l'écoute et prévenants. Quelques points ont semblé les interpeller : les propos agressifs de notre proviseur, notamment envers les femmes, ainsi que l’absence d'instances au sein de l'établissement, comme, entre autres, le conseil pédagogique.
Il a été également précisé que si les conditions de sécurité ne sont pas réunies, la situation en EPS peut parfois justifier un droit de retrait.
M. Reymond, s’est engagé à ce que le rectorat vienne au lycée pour écouter M. Sochan et pour analyser la situation de l’établissement de très près afin d’intervenir rapidement, désamorcer les tensions et recréer un climat propice au travail.
Nous devrions avoir des nouvelles sur leurs modalités d’action aux environs de la rentrée des vacances de Février.
Il a été également précisé que si les conditions de sécurité ne sont pas réunies, la situation en EPS peut parfois justifier un droit de retrait.
M. Reymond, s’est engagé à ce que le rectorat vienne au lycée pour écouter M. Sochan et pour analyser la situation de l’établissement de très près afin d’intervenir rapidement, désamorcer les tensions et recréer un climat propice au travail.
Nous devrions avoir des nouvelles sur leurs modalités d’action aux environs de la rentrée des vacances de Février.
Des carnets envoyés à l'I.A.
Vendredi dernier, à la récréation de 10h, un mouvement de mécontentement des élèves a pris naissance : regroupement devant le portail, refus de rejoindre les salles de cours, appel à la grève, au blocus, etc.
En définitive, l'immense majorité des élèves a regagné les salles dans lesquelles les cours ont normalement pu être dispensés. A cette occasion, le Proviseur a cependant conservé les carnets de liaison d'un certain nombre d'élèves, sans leur préciser l'usage qu'il comptait en faire.
Ce jour, certains de ces élèves, privés de leurs carnets depuis deux jours, ont souhaité les récupérer. Le Proviseur a refusé de les leur rendre, ajoutant que ces carnets allaient être envoyés à l'Inspection académique.
A suivre...
En définitive, l'immense majorité des élèves a regagné les salles dans lesquelles les cours ont normalement pu être dispensés. A cette occasion, le Proviseur a cependant conservé les carnets de liaison d'un certain nombre d'élèves, sans leur préciser l'usage qu'il comptait en faire.
Ce jour, certains de ces élèves, privés de leurs carnets depuis deux jours, ont souhaité les récupérer. Le Proviseur a refusé de les leur rendre, ajoutant que ces carnets allaient être envoyés à l'Inspection académique.
A suivre...
Réunion d'information syndicale
Le mardi 16 février 2010 à 17h00 en salle des professeurs
Ordre du jour :
• Information sur les suites données au courrier adressé au Recteur s/c du chef d’établissement
• Information sur l’entrevu d’une délégation d’enseignant avec le DRH au rectorat de Créteil
Cette réunion est ouverte aux syndiqué(e)s et aux non-syndiqué(e)s.
Elle se déroulera dans le cadre de l’Heure Mensuelle d’Information Syndicale. En présence de Gérard Rumeau, responsable académique du SNUEP-FSU.
Si vous souhaitez y participer, prévenez vos élèves de la suppression du cours.
À noter : Monsieur le Proviseur est informé de la tenue de cette réunion dans un cadre légal.
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