La journée commence par une AG à 8 heures en présence de Jean-Pierre Blanchouin de la C.G.T. Il s’agit de faire le point sur les derniers événements, en particulier la question de la Dotation Horaire Globale. Nous comprenons que cette D.H.G. correspond à une mise en rapport d’une côte grossièrement taillée avec des chiffres non actualisés et non affinés.
Ainsi, n’étant pas classés en Z.E.P. ou en zone violence – mais en "prévention" violence – malgré les incidents violents qui ont pu se produire dans notre établissement (agression d’un enseignant en 2006, largement relayée par les médias, coups de feu en 2003, un nombre significatif de conseils de discipline pour comportements violents ou dangereux), nous ne disposons d’aucun moyen supplémentaire pour l’encadrement de nos élèves. De ce fait, les arrangements internes que nous avons pu prendre en termes de dédoublements de classes paraissent être une recherche de "confort" et non pas une exigence pédagogique réelle.
N’est pas davantage prise en compte la montée de plus en plus importante d’élèves issus des S.E.G.P.A. ainsi que d’élèves présentant des handicaps : ces enfants exigent une attention particulière en termes de remise à niveau pour les uns et d’accompagnement pour les autres.
Par ailleurs, nous comprenons aussi que le nombre de sections qui ont été ouvertes dans l’établissement dans les classes de Communication Graphique, et qui vont entraîner une augmentation des effectifs en Baccalauréat Professionnel n’a pas été comptabilisé dans les propositions du Rectorat, qui se contente d’appliquer la formule suivante : "vous avez eu une section incomplète l’an dernier, nous diminuons vos heures…"
Or, il faut rappeler que les ouvertures de section en C.A.P. avaient été décidées avec le Rectorat, précisément dans le but d’alimenter les Baccalauréats professionnels.
Bien d’autres problèmes sont apparus à l’étude de cette D.H.G. proposée par le Rectorat et donc, nous avons décidé de demander à nouveau un rendez-vous au recteur et à ses collaborateurs – par la voie hiérarchique, donc sous le couvert du proviseur – pour étudier NOTRE proposition de D.H.G., qui prend, elle, en compte tous les paramètres et s’appuie sur un réel désir d’accompagnement et de soutien de nos élèves.
Nous insistons sur le fait que les plans banlieue et autres propositions du Secrétariat d’Etat à la Ville, ne sont guère appliqués quand il s’agit de passer au concret.
Poursuite du mouvement :
- Demande de rendez-vous au recteur
- Finalisation de la nouvelle D.H.G. à proposer au recteur
- Courrier au recteur : bilan et exigences pédagogiques
- Maintien du contact avec les autres établissements mobilisés
- Assemblée Générale dès le lundi de la rentrée (10 mars 2008)
Les vacances sont là, mais notre mobilisation ne faiblit pas !